Le monde de l’informatique est en constante évolution. Ainsi sont apparus de nouveaux métiers. Le cogniticien ou ingénieur en cognitique fait indéniablement partie de ces métiers nouveaux en encore peu connus. Pourtant, avec l’avènement des métiers de l’intelligence artificielle, il s’agit là d’un métier d’avenir. De plus, la rémunération peut s’avérer vraiment intéressante.
Comment devenir Ingénieur Cogniticien ?
À l’instar de tous les métiers nécessitant un certain savoir-faire et un bagage intellectuel conséquent, celui de cogniticien n’est pas accessible au premier venu. Mais avant de se pencher sur le parcours nécessaire afin de devenir ingénieur en cognitique, il convient de connaitre de prime abord en quoi le métier consiste.
Le métier de cogniticien/Ingénieur en cognitique
Qu’est-ce qu’un cogniticien ?
Un cogniticien se spécialise dans l’étude de l’intelligence, qu’elle soit d’origine humaine ou artificielle. Son domaine d’expertise englobe l’analyse approfondie de la cognition humaine et la création de modèles ainsi que de machines intelligentes destinées à assister les individus dans leurs tâches professionnelles et quotidiennes. Ce métier s’épanouit à l’intersection de l’informatique, de l’automatique et des sciences humaines.
Dans l’exercice de ses fonctions, le cogniticien mobilise les six champs des Sciences cognitives, à savoir les neurosciences, la neuropsychologie, l’intelligence artificielle, l’anthropologie, les Sciences du langage et la philosophie. Toutefois, il s’appuie également sur d’autres domaines tels que l’ergonomie, l’économie, les télécommunications, la robotique et bien d’autres encore.
Les cogniticiens peuvent se définir comme des spécialistes dans la compréhension des mécanismes des systèmes de connaissance, englobant à la fois les systèmes naturels, en particulier ceux de l’être humain, et ce qui est souvent mis en avant, à savoir les systèmes artificiels « intelligents ». Cette spécialisation repose largement sur la maîtrise de plusieurs disciplines.
Quelle sont les missions du cogniticien ?
Les missions d’un cogniticien dépendent en grande partie des besoins de sa clientèle puisqu’il est amené à construire une machine pouvant aider cette dernière dans ses tâches professionnelles. Avant de se consacrer à son activité proprement dite donc, le cogniticien doit effectuer une étude de marché durant laquelle il sera amené à analyser le mode de raisonnement d’un individu, identifier ses besoins et, à partir de ces données, concevoir une application informatique.
Une fois l’ébauche de l’application constituée, la prochaine étape sera de rendre la machine intelligente via le rajout de logiciels.
Ensuite, il lui incombera également d’anticiper et d’imaginer toutes les possibilités futures en vue de l’amélioration du projet. Le cogniticien a, en quelque sorte, l’obligation de garantir la pérennité de son produit.
Le cogniticien n’est pas cantonné à la conception d’un logiciel ou d’une interface homme – machine de bout en bout. Il peut également proposer ses services en tant que simple intervenant sur des projets tiers.
Quelles sont les exigences du poste en matière de compétences et de qualités humaines ?
L’ingénieur cogniticien sera sollicité par des secteurs nombreux et variés. Il est donc impératif qu’il ait des notions poussées dans de nombreuses disciplines. Outre le côté technique, le métier s’appuie aussi grandement sur les sciences humaines.
Le cogniticien doit donc développer certaines qualités humaines telles que :
- l’écoute,
- l’esprit d’analyse,
- l’empathie,
- mais aussi l’intelligence émotionnelle (en plus de l’intelligence proprement dite).
Ces formations poussées en sciences humaines, notamment l’étude du comportement, lui seront d’une précieuse aide.
Certes l’ingénieur cogniticien est d’une grande polyvalence, il sera quand même amené à travailler avec d’autres professionnels, en l’occurrence des développeurs informaticiens, des psychologues, des médecins, des statisticiens, des automaticiens ou encore des ergonomes. De ce fait, pour lui, avoir l’esprit de collaboration et une facilité à travailler en équipe sera primordial.
Quelles formations suivre pour devenir ingénieur en cognitique ?
Le métier d’ingénieur cogniticien exige au minimum un Master (Bac +5) ou un diplôme d’Ingénieur en sciences cognitives, informatiques ou mathématiques appliquées. Comme dit auparavant, pour mettre toutes les chances de son côté, le candidat au poste devra également avoir des compétences poussées en sciences humaines.
En France, pour sa formation, l’étudiant a le choix entre l’École nationale supérieure de cognitique de l’Institut polytechnique de Bordeaux, l’ENS d’électrotechnique d’électronique d’informatique d’hydraulique et de télécommunications de l’INP de Toulouse ou encore l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse.
Exemple de parcours universitaire pour devenir cogniticien : obtention d’une licence (Bac +3) en sciences cognitives, suivi d’un master pro spécialisé en sciences cognitives.
Combien gagne un ingénieur cogniticien ?
Comme tous les postes qui requièrent de grandes compétences et de facultés, le métier d’ingénieur cogniticien est très bien rémunéré.
Le débutant peut espérer toucher 1 800 euros par mois, mais le salaire moyen est aujourd’hui de 2 600 euros (31 200 euros par an). Mais plus le cogniticien gagnera en expérience, plus il sera sollicité par des clients toujours plus importants. Les professionnels confirmés affichent aujourd’hui des salaires mensuels atteignant les 3 500 euros bruts (soit 42 000 euros par an).
Pourquoi travailler en freelance et choisir le portage salarial ?
L’ingénieur cogniticien peut très bien postuler en entreprise, mais il peut également proposer ses services en qualité de travailleur indépendant (freelance). Cette option peut présenter de nombreux avantages pour lui, en particulier s’il l’associe au portage salarial.
Si le statut de freelance est autant plébiscité, c’est parce que le rapport des travailleurs avec le travail a beaucoup changé. Désormais, la notion de bien-être au travail prévaut sur les salaires, ce qui fait que les travailleurs sont en quête de toujours plus de liberté ; ce que leur apporte le freelance (liberté de travailler à son rythme, liberté de travailler à domicile, liberté de choisir les missions…). De plus, le fait d’être son propre patron n’est pas pour déplaire.
Les avantages du portage salarial
Le portage salarial permet d’exercer son activité dans les mêmes conditions qu’un salarié, mais avec l’indépendance en plus. Cela implique que le travailleur freelance bénéficie d’une protection sociale similaire à celle d’un salarié classique.
Si le travailleur freelance décide de se lancer dans le portage salarial, la société de portage salarial ABC Portage se positionne comme le partenaire idéal. Forte de ses 18 années d’expérience, la société a su se faire un nom dans le secteur, comme en témoignent les quelque 9 600 consultants qui ont déjà fait appel à ses services.
Sur le site de la société, le travailleur freelance peut trouver toutes les réponses à ses questions et ainsi enlever les dernières inquiétudes qui l’empêchent de franchir le pas.
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