Le chief data officer (CDO) est un expert de la data qui participe activement à la définition et le pilotage de la stratégie digitale. Il devient une personne essentielle au sein des entreprises publiques et privées. L’entrepreneuriat, incluant le portage salarial, aussi bien que le salariat, convient pour l’exercice de ce métier très spécialisé. Ce guide répond aux questions essentielles des professionnels désireux de devenir directeur des données : les attributions, les compétences et qualités, les formations, la rémunération.
Le métier de Chief Data Officer
Le chief data officer (CDO) est responsable de la gouvernance des données au sein de l’entreprise. Rattaché au DSI, il travaille en étroite collaboration avec tous les professionnels qui interviennent sur les données, garantissant leur qualité, leur fiabilité et leur cohérence :
- collecte en interne et en externe (clients, fournisseurs, partenaires) ;
- nettoyage ;
- structuration et normalisation ;
- analyse ;
- visualisation ;
- sécurisation ;
- stockage ;
- gestion des accès des utilisateurs.
Pour tous les usages, il veille au respect des règles techniques et juridiques relatives aux données, notamment le RGPD (réglementation sur la protection des données) tout au long de leur cycle de vie. La réalisation d’audits réguliers des processus et leur optimisation font ainsi partie de ses missions principales.
Il apporte en outre une aide à la prise de décisions orientées business grâce à ses analyses, et promeut la politique en matière de données aux équipes internes. Sa contribution en fait un intervenant clé dans le pilotage de la stratégie globale de l’organisation et la conduite de la transformation digitale. Il doit par conséquent avoir une connaissance approfondie du métier et des enjeux stratégiques de l’entreprise et s’appuyer sur la veille permanente des évolutions technologiques dans son domaine.
Qualités et compétences du Chief Digital Officer
L’exercice du métier de Chief Digital Officer impose la possession de compétences variées en :
- Mathématiques appliquées, statistiques et analyse ;
- Systèmes d’information ;
- Techniques et langages de la data ;
- Gestion de projets complexes ;
- Sécurisation et réglementations sur la protection des données.
- Outils analytiques et bases de données ;
- Traitement et exploitation de la donnée ;
- Logiciels de business intelligence (Access, SQL, Cognos, VBA…)
- Solutions de cartographie, d’hébergement et de visualisation des données :
- Intelligence économique et stratégie marketing.
Un certain nombre de qualités personnelles doivent compléter l’expertise technique pour exercer le métier de Chief Digital Officer :
- Esprit d’analyse ;
- Rigueur ;
- Aisance avec les chiffres ;
- Autonomie et polyvalence ;
- Capacité à faire preuve de pédagogie ;
- Solides qualités managériales pour gérer les équipes de data scientists, data analysts, etc.
Diplôme pour exercer le métier de Chief Digital Officer
Un diplôme de niveau Bac+4, Bac+5 ou Bac+6, complété par une expérience probante, est recommandé pour devenir Chief Digital Officer. De nombreux diplômes d’écoles d’ingénieur, ou masters, mastères spécialisés, master of sciences (MSc) délivrés par les universités, les écoles de management, de commerce ou de statistiques sont appréciés des recruteurs, dans diverses spécialités :
- applied data science & big data ;
- big data ;
- big data & data sciences ;
- big data et fouille de données ;
- big data for business ;
- big data et gestion ou analyse des données massives ;
- data management ;
- data mining ;
- data sciences & business analytics ;
- data sciences for business ;
- data science pour l’ingénierie ;
- European master in data mining and knowledge management;
- gestion des données ;
- ingénierie de données ;
- ingénierie et applications des masses de données ;
- ingénierie des systèmes d’information ;
- ingénierie statistique et data science (ISDS) ;
- métiers du décisionnel et de la statistique ;
- marketing digital ;
- méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) ;
- statistiques pour l’évaluation et la prospective ;
- statistiques appliquées et analyse décisionnelle ;
- statistics for smart data ;
- systèmes d’information et gestion de données…
Néanmoins, une solide expérience alliée à un diplôme de niveau Bac+3 en informatique, statistiques, management ou marketing peut ouvrir les portes de ce métier, les entreprises ayant des besoins très importants.
Les formations commencent à se multiplier, par exemple :
- Bachelor Universitaire de Technologie statistique et informatique décisionnelle (STID) ;
- Bachelor délivré par les IA school, Inseec, Essca… ;
- Licence professionnelle : métiers du décisionnel et de la statistique, Métiers de l’informatique : systèmes d’information et gestion des bases de données, Management des Organisations… ;
- Différents parcours : statistique décisionnelle en marketing, systèmes d’information décisionnels (SID), Management des Réseaux et Systèmes d’Information, data manager clinique.
Salaire du Chief Digital Officer
La rémunération du Chief Digital Officer (CDO) est élevée, en raison de l’expérience requise (10 ans au minimum), de son expertise et de l’enjeu des missions. En justifiant de 10 à 15 années d’activité dans le digital, le CDO peut prétendre à un salaire compris allant de 90 000 euros à 120 000 euros bruts par an. Cette fourchette est susceptible de varier de 30 % dans un sens ou dans l’autre. Les profils seniors peuvent négocier une rémunération brute annuelle comprise entre 120 000 euros et 260 000 euros.
Les professionnels en freelance peuvent également fixer un Tarif Journalier Moyen élevé en fonction de leur profil et des caractéristiques de la mission (ampleur, durée, complexité, urgence…), profitant de l’importance de la demande. Le lieu d’exercice influe également sur les salaires, car les entreprises d’Île-de-France appliquent généralement des barèmes plus généreux par rapport aux régions.
Pourquoi travailler en freelance et choisir le portage salarial ?
Comme pour la plupart des métiers de l’intelligence artificielle, iI est possible d’exercer le métier de chief data officer en freelance, pour ceux qui recherchent la liberté, surtout depuis la généralisation du télétravail durant la crise sanitaire. Simple et économique, l’auto-entrepreneur est le plus connu des régimes juridiques pour les indépendants. Cependant, le portage salarial est en plein essor, notamment depuis la pandémie.
Car en plus d’une totale autonomie, les consultants portés bénéficient d’une protection sociale exhaustive, comme tout salarié classique : assurance maladie, mutuelle, indemnités journalières, cotisation retraite, assurance chômage. Par ailleurs, la société de portage prend en charge toute la partie administrative, depuis la contractualisation en passant par la facturation, le recouvrement, la gestion des frais professionnels, les obligations fiscales et sociales…
ABC Portage propose toutes ces prestations, et d’autres avantages :
- Une assistance pour la recherche de missions et l’élaboration de supports de communication imprimés et numériques.
- Des séances de formation sur des sujets essentiels comme la négociation, la rédaction d’offres commerciales.
- La couverture par son contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle.
- Le versement anticipé des salaires, même si les clients n’ont pas réglé l’intégralité de la facture de prestations, par exemple en raison de facilités accordées au moment des négociations tarifaires.
- Les services d’un comité d’entreprise.
- La mise à disposition de bureaux avec tous les équipements nécessaires.
- La garantie de paiement des salaires en cas de défaillance.
Cet accompagnement complet permet aux collaborateurs portés d’ABC Portage de se consacrer pleinement à la réalisation de leurs missions et de développer leur clientèle.
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