Le respect des règles des conformités est d’une importance cruciale au sein d’un établissement bancaire. Le métier d’analyste KYC (Know Your Customer), nouveau métier de l’intelligence artificielle a été ainsi créé dans cette optique. Ce professionnel se charge de vérifier la mise en pratique des règles de conformité en interne telles que la crédibilité des clients et la conformité des transactions bancaires.
Comment devenir Analyste KYC ?
Le métier d’analyste KYC
L’analyste KYC est un métier récent dans le secteur bancaire. Ce professionnel joue un rôle clé dans le processus Know Your Customer afin d’éviter les risques financiers encourus par la banque pour laquelle il travaille. Pour cela, il analyse les risques liés à chaque client : usurpation d’identité, risques de fraudes, blanchiment d’argent , etc. Ceci implique une vérification des données liées aux transactions précédemment réalisées par l’intéressé, ainsi que ses comportements financiers.
Dans certains établissements, l’analyste KYC occupe la fonction d’analyste de crédit. Dans ce cas, son rôle consiste à examiner les dossiers de demande de prêts et identifier les risques représentés par l’emprunteur. Le directeur financier ne prend ainsi sa décision qu’après avoir pris en compte ses recommandations et les arguments évoqués dans son analyse.
Après avoir défini les différents risques, il procède à l’évaluation et à la qualification du risque représenté par le futur client en se référant aux données recueillies sur celui-ci, et à la réglementation en vigueur. Il incombe à cet effet à cet expert d’alerter les collaborateurs chargés de la conformité au sein de la banque, si besoin est.
Afin d’assurer la réussite de ses missions, l’analyste KYC assure la veille réglementaire et la mise à jour de la base de données de la banque. Il contribue également à la rédaction du mode opératoire dans le cadre du processus Know Your Customer, ainsi qu’à l’établissement d’une cartographie des risques. Il participe aussi à la mise en place de nouveaux outils d’analyse des risques.
Les compétences et qualités de l’analyste KYC
En principe, l’analyste KYC doit à la fois disposer des compétences juridiques et en finance. Bien qu’il n’existe pas de formations spécifiques pour occuper cette fonction, il est de rigueur de suivre un cursus économique ou juridique après le baccalauréat.
Les recruteurs recherchent en particulier des profils ayant de très bonnes connaissances des techniques bancaires, des produits financiers et des opérations de marché. Ce métier nécessite également des compétences juridiques et comptables (maitrise des réglementations financières, des normes comptables et des techniques de contrôle). Le profil idéal doit aussi être à l’aise avec le management des projets transversaux.
Pour ce qui est des qualités personnelles nécessaires pour assumer le rôle de l’analyste KYC, l’esprit analytique, la rigueur et la confiance en soi sont ceux qui occupent les premières places. Viennent ensuite le sens de la responsabilité et de la communication, la résistance au stress et l’autonomie. Ce professionnel doit aussi avoir la capacité de travailler en équipe et faire preuve de tact.
Les formations et diplômes pour devenir analyste KYC
Comme il n’existe pas encore de formation spécifique qui prépare au métier d’analyste KYC. Les banques ciblent de ce fait les diplômés d’école de commerce titulaires d’un master banque ou d’un master finance. Les profils les plus recherchés sont ceux qui ont choisi un parcours Gestion des risques financiers ou une spécialisation Finance d’entreprise et gestion des risques.
Il est également possible d’accéder à ce poste avec un master MBFA (Monnaie, banque, finance, assurance). Les recruteurs privilégient ceux qui ont choisi le parcours Banque-finance avec une spécialisation analyse des risques et modélisation.
Enfin, le diplôme d’ingénieur financier, le master en gestion avec spécialisation en contrôle des risques bancaires, ou sécurité financière et conformité permettent aussi d’occuper la fonction d’analyste KYC.
Le salaire de l’analyste KYC
Au début de sa carrière, l’analyste KYC peut gagner en moyenne 30 000 euros brut par an, mais s’il exerce son métier en région parisienne, son salaire annuel brut peut atteindre 40 000 euros.
Un profil sénior peut pour sa part prétendre à un salaire annuel brut de 70 000 euros, voire plus en région parisienne.
Certaines banques offrent des primes et des rémunérations variables en plus des salaires fixes. Ainsi, le niveau des salaires varie non seulement en fonction de l’expérience de l’analyste KYC, mais aussi de la convention d’entreprise et de l’établissement bancaire. Le secteur géographique ainsi que les responsabilités confiées à l’analyste KYC influent également sur les rémunérations. D’autre part, le professionnel possédant une connaissance parfaite du secteur juridique dans lequel il travaille peut négocier des salaires plus élevés.
Pourquoi travailler en freelance et choisir le portage salarial ?
Travailler en freelance est une option intéressante pour de nombreux experts dans la finance. Ceci permet en effet de gagner en autonomie et d’améliorer ses revenus. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’un travailleur indépendant doit adopter une structure juridique afin de régulariser ses activités. Mais, ceci présente un certain nombre de contraintes qui pourraient empêcher le freelance d’assurer le développement de son activité.
Heureusement, il est possible de contourner ce problème en optant pour le portage salarial. Cette forme d’emploi à mi-chemin entre l’autoentreprise et le salariat permet en effet de bénéficier d’un accompagnement renforcé. Dans le détail, le salarié porté accède à des services visant à faciliter le démarrage de son activité (conseils d’expert, formation commerciale, soutien juridique, etc.). D’autre part, l’entreprise de portage salarial lui offre l’avantage d’intégrer ses réseaux d’experts et de gagner en visibilité auprès des clients et partenaires potentiels.
Outre cela, ce statut ouvre droit à l’ensemble des avantages sociaux du salarié classique :
- revenus stables (salaires mensuels),
- allocations chômage,
- cotisations retraite,
- prévoyance, mutuelle,
- congés payés,
- assurance responsabilité civile professionnelle.
À noter toutefois que le choix de la société de portage salarial est primordial pour la réussite de son business. Il importe ainsi de choisir une entreprise dotée d’une bonne réputation dans le secteur et dont l’offre d’accompagnement répond parfaitement aux problématiques des consultants. Avec 18 années d’expérience dans ce domaine, ABC Portage est l’une des références dans ce domaine.
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