Les fusions, les restructurations, les tempêtes économiques, les délocalisations sont autant de défis que les entreprises d’aujourd’hui doivent relever au quotidien. Pour gérer ces situations difficiles, un métier a été créé : celui du manager de transition.
Manager transition : celui qui résout les crises
Un manager de transition est un professionnel qui exerce une mission ponctuelle au sein de la direction d’une entreprise ou d’une organisation, et ce, peu importe le secteur d’activité. Pendant une période déterminée, le manager de transition occupe ainsi le poste de direction de l’entreprise pour gérer une crise, mener à bien une restructuration ou encore faire évoluer un service ou une activité. À première vue, le travail du manager de transition peut être confondu avec celui du consultant, mais il existe toutefois une différence fondamentale entre les deux. Alors que le consultant se contente de proposer des solutions et des recommandations, le manager de transition, lui, est un homme d’action. Il se charge de la mise en place des nouvelles solutions qu’il a trouvées et s’assure qu’ils apportent réellement de résultats probants.
Le manager de transition peut exercer dans n’importe quel service de l’entreprise, des ressources humaines à la communication, en passant par le service marketing et commercial. Ce métier nécessite non seulement une solide connaissance, mais aussi une solide expérience. C’est pour cela que le manager de transition ouvre de belles perspectives d’avenir aux cadres expérimentés de 45 ans et plus qui aspirent à plus d’indépendance. Il peut en effet exercer ce métier à son propre compte, en montant sa propre affaire.
Un métier qui évolue
Le management de transition est né dans les années 60 aux Pays-Bas et s’est rapidement développé dans les pays anglo-saxons. Dans ces pays à la culture différente des pays « latins », le développement des métiers indépendants et le recours à des compétences externes à l’entreprise sont des pratiques courantes, ce qui favorise le développement du métier de manager de transition. En France où le salariat et les compétences sont valorisés, les entreprises se montrent assez réticentes face à ce métier. Toutefois, pour se redresser après la crise pétrolière des années 80, les entreprises ont dû gérer des situations délicates qui ont nécessité l’intervention d’un expert. C’est dans ce contexte que le métier de manager de transition a commencé à se développer au sein de l’Hexagone, notamment au niveau du secteur industriel.
Dans les années 90, l’apparition des RES et les reprises des entreprises par les salariés ont fait naitre de nouveaux besoins qui ont fait évoluer le métier de manager de transition. Ces professionnels ne travaillent plus uniquement pour les dirigeants des entreprises, mais aussi pour les fonds d’investissement qui souhaitent rentabiliser leur placement. La principale mission du manager de transition consiste alors à faire en sorte que l’entreprise atteigne les résultats que les investisseurs attendent d’elle.
Depuis 2008, le paysage économique reste fragile et les entreprises doivent davantage faire preuve de prévoyance. Le métier de manager de transition évolue encore. Désormais, sa principale fonction est d’accompagner les entreprises dans leur évolution et les aider à se transformer pour justement anticiper et éviter autant que possible les situations de crise.
Manager de transition : une fonction à exercer en portage salarial
Le manager de transition exerce des missions ponctuelles au sein d’une entreprise. Selon la complexité de sa tâche, sa mission peut durer 6 à 18 mois. Pendant cette période, il peut exercer sa fonction en intérim ou dans le cadre d’un CDD. Toutefois, de plus en plus de managers de transition préfèrent s’établir à leur propre compte, un statut beaucoup moins sécurisant que celui d’un salarié. Le portage salarial leur offre la solution idéale : combiner les avantages du salariat avec l’autonomie du consultant. Grâce à ce système, ils perçoivent un salaire, peuvent prétendre aux mêmes avantages sociaux que le salarié (sécurité sociale, assurance maladie, retraite, indemnités de chômage, tout en restant maître de leur temps. Côté rémunération, le portage salarial reste aussi avantageux puisqu’il n’est pas soumis à un plafond de revenu et peut espérer réaliser un chiffre d’affaires d’au moins 80 000 euros par an.
L’autre avantage de recourir au portage salarial pour le manager de transition est qu’il a plus de facilité à trouver des missions et à élargir son réseau. En effet, même si le manager de transition se charge lui-même de la prospection client et de la négociation des missions la société de portage peut l’aider dans sa quête en lui proposant des missions qui peuvent l’intéresser. Il est pourtant libre d’accepter ou de refuser ces dernières. En intégrant une société de portage salarial, le manager de transition rejoint un réseau important de nombreux professionnels qui exercent le même métier que lui ou qui évoluent dans d’autres univers. Grâce aux échanges, il élargit son réseau et multiplie ses chances de décrocher de nouvelles missions.
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