Le Portugal est une destination intéressante pour les travailleurs en freelance. Le portage salarial leur permet de concilier indépendance et couverture sociale étendue. Voici les informations essentielles à savoir pour préparer une expatriation au Portugal.
Les secteurs d’activité et le portage salarial au Portugal
Bien que la situation sanitaire reste tendue au Portugal, certains secteurs restent sous tension en matière de main-d’œuvre. Les possibilités de recrutement sont donc élevées pour les nationaux, mais également pour les expatriés dans les domaines suivants :
- l’agriculture pour les récoltes, notamment pendant la saison estivale ;
- les nouvelles technologies : code, développement, informatique, programmation, web… ;
- la santé : cliniques privées, hôpitaux, médecine de ville (généralistes et certains spécialistes) ; le tourisme, l’hôtellerie et la restauration (sauf en cas de restrictions sur les voyages internationaux ou confinement).
Il est fortement conseillé de maîtriser au moins l’anglais en plus du français pour trouver davantage d’opportunités dans le tourisme, la restauration ou les nouvelles technologies. La connaissance de l’allemand et de l’italien constituent des atouts indéniables. Pour ouvrir un commerce de proximité ou exercer une profession médicale, la pratique du portugais est indispensable afin de converser avec les praticiens/consommateurs.
Comment travailler en portage salarial au Portugal ?
Travailler depuis le Portugal en freelance permet d’accroître son pouvoir d’achat grâce à un coût de la vie moins élevé (-20 % par rapport à la France) et de profiter d’un rythme plus agréable. Différents secteurs sont propices à la création d’entreprises ou au travail en freelance :
- le conseil si les échanges avec les clients peuvent se faire à distance,
- l’immobilier,
- le tourisme (entre autres l’ouverture d’une maison d’hôtes),
- les métiers de bouche,
- la rédaction et la traduction.
Pour trouver des clients, le plus simple est de négocier un poste de consultant externe pour les métiers adaptés au travail. Sinon, d’autres sources existent.
L’accompagnement en portage salarial
Avec le portage salarial international, les travailleurs indépendants jouissent d’une grande liberté tout en ayant droit à une couverture sociale complète. Deux options s’offrent à eux :
- être rattaché à une société de portage française, en gardant ses droits en France (allocations, assurance santé, cotisations retraite)
- s’engager avec une entreprise porteuse au Portugal et adhérer au régime local de sécurité sociale.
Plusieurs facteurs déterminent le choix de la société de portage salarial au Portugal :
- la fiabilité : ancienneté sur le secteur, santé financière, réputation, souscription d’une garantie financière pour assurer le paiement des honoraires du salarié porté en cas de défaillance de l’entreprise cliente ;
- les frais de gestion : attention, s’ils sont très bas, cela peut être le signe d’un accompagnement de moindre qualité, voire inexistant ;
- la souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle, éventuellement complétée par une assurance rapatriement ;
- le remboursement des frais professionnels sur la base d’un forfait ou au réel sur présentation de justificatifs ;
- l’accompagnement : conseils, assistance, dispositifs d’optimisation fiscale, accomplissement des démarches administratives pour les consultants portés désireux de continuer à cotiser auprès de la Sécu française via l’affiliation à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE), l’Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres, etc.
Les formalités pour travailler en freelance au Portugal
- Le permis de séjour délivré par l’ambassade portugaise en France est obligatoire pour un séjour de plus de 3 mois au Portugal.
- En outre, résider plus de 6 mois par an dans le pays impose de prendre la résidence fiscale portugaise.
- Les indépendants doivent adhérer au statut « Recibos Verdes », qui correspond à celui de l’auto entreprise en France.
- Le taux des cotisations sociales et des impôts à payer au Portugal est identique à celui applicable dans l’Hexagone, à savoir environ 22 % d’un chiffre d’affaires annuel de 30 000 euros.
- Ce statut oblige néanmoins le freelance à facturer la TVA dès que son CA atteint 12 500 euros par an, alors que le seuil est fixé à 34 400 euros en France.
- Le numéro de Contribuinte NIF, identifiant unique de chaque actif auprès de l’administration fiscale, est indispensable pour la majorité des démarches administratives.
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