Quand on est freelance qu’un client nous propose une mission à l’étranger à l’international, il est important de bien se préparer. Voici nos conseils !
D’après les derniers chiffres disponibles, 1,6 million de Français étaient inscrits dans les registres des consulats étrangers (+1.1% que l’année précédente). Mais dans les faits, le nombre de personnes travaillant à l’étranger est estimé à plus de 2 millions. Parmi eux, 92% perçoivent l’expatriation comme une occasion de progresser professionnellement selon une étude récente menée par Mondissimo. Pour beaucoup, entreprendre des missions à l’étranger c’est aussi l’opportunité de s’enrichir culturellement.
Travailler à l’étranger : vivez l’expérience à l’international
Attention aux illusions ! Pour vivre et mener à bien une mission à l’étranger et éviter les mauvaises surprises sur place, il est indispensable de se préparer, voir même d’effectuer un repérage dans le pays où vous travaillerez.
> Tout d’abord renseignez-vous sur la situation actuelle du pays de destination (guerre, émeutes…), sur le contexte politique, économique et culturel ainsi que sur le rythme et conditions de travail.
> Procurez-vous des informations à jour sur la sécurité, la santé, les exigences relatives à l’entrée et aux visas, sur les conditions de logement, la protection sociale, le coût de la vie…
> N’hésitez pas à utiliser les medias sociaux, échanger sur les forums avec des professionnels ayant vécu des expériences similaires à celle que vous allez vivre.
> Il est audacieux de se mettre en relation avec d’autres consultants ayant travaillé dans le pays concerné afin d’avoir un retour plus concret, d’obtenir des conseils et idéalement des contacts locaux. En faisant directement connaissances avec des personnes du pays d’accueil, vous éviterez l’isolement et vous adapterez plus rapidement.
Ces premiers renseignements vous permettront d’en savoir plus sur les convenances locales (habillement, salutation, comportement, valeurs…) du pays et donc de vous intégrer plus facilement.
Préparation interculturelle
Vous allez changer d’environnement, de culture, être loin de vos proches et devoir faire l’effort de communiquer dans une langue étrangère. Tout ce chamboulement va provoquer en vous du stress et vous fera passer par 4 grandes phases nommées processus d’adaptation (lune de miel, choc culturel, réconciliation, adaptation). C’est pourquoi certains professionnels décident de suivre une formation interculturelle pour optimiser leur intégration personnelle et professionnelle dans le pays d’accueil.
Attention! Lorsqu’un consultant pense qu’il existe peu de différences entre son propre pays et celui dans lequel il va travailler, le choc culturel risque d’être encore plus violent car inattendu. Comme par exemple un Français allant travailler en portage salarial en Suisse ou un Anglais aux Etats-Unis, parler la même langue ne signifie pas avoir la même culture.
Préparer son retour
Ne pas négliger non plus la préparation du retour « au bercail ». Quelques mois avant votre retour, reprenez contact et/ou réactivez votre réseau pour préparer le terrain professionnellement.
Détaché, expatrié ou recruté localement ?
Le détachement
Le salarié est envoyé en mission à l’étranger pendant une durée déterminée* pour le compte de l’entreprise qui l’emploie ayant son siège social en France. Le détaché est maintenu au régime français de sécurité sociale et n’a aucune démarche à entreprendre : son relevé de carrière est alimenté chaque année et ses trimestres validés au même titre qu’une activité salariée en France.
* La durée maximale du détachement est de 24 mois dans les pays de l’Union européenne et en général de six ans (trois ans renouvelables une fois) dans les autres pays. Au-delà de ces limites, vous êtes salarié expatrié.
L’expatriation
Le salarié conserve son contrat de droit français mais adhère à un organisme de protection sociale relevant du régime local de son pays de résidence. Il a la possibilité d’adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour bénéficier de prestations similaires à celles de la sécurité sociale et/ou racheter des cotisations pour des périodes d’activité salariée passées effectuées hors de France.
Le recrutement local
Le recrutement se fait localement dans le pays où le salarié séjournera. Il relève alors du régime local de son pays de résidence mais peut adhérer à l’assurance volontaire par l’intermédiaire de la CFE et/ou racheter des cotisations pour des périodes d’activité salariée passées effectuées hors de France.
Le portage salarial, une opportunité pour travailler à l’étranger
Chez ABC Portage, plus de 20% des consultants portés effectuent des missions à l’étranger. Le portage salarial international leur permet de garder le statut de salarié français et le statut fiscal et social qui en découle.
Sollicité par ses consultants pour des missions d’expatriés, ABC Portage a développé une méthodologie adaptée à ces problématiques. La société détache ses consultants auprès d’entreprises locales en leur conservant un statut de résident français avec tous les avantages afférents en matière de retraite, chômage et sécurité sociale.
Les consultants peuvent ainsi se consacrer entièrement à leur activité et à la constitution de leur clientèle sans avoir à se soucier des formalités administratives. Les contrats sont édités dans la langue du donneur d’ordre pour faciliter les relations commerciales. Le consultant n’a plus qu’à effectuer sa mission sans oublier de rédiger un compte rendu de mission à la fin de sa prestation.
D’autre part, la facturation peut être réalisée dans la monnaie de travail de l’entreprise cliente avec une couverture de change systématique permettant au consultant d’éviter les risques de fluctuations monétaires.
Retour d’expérience
Vous êtes ou avez été salarié détaché à l’étranger avec ABC Portage ? N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience à l’adresse international@abcportage.fr soit par téléphone 01 43 80 93 59.
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