En 2019, la transformation de l’Économie liée à la digitalisation est déjà bien avancée. Le secteur du digital explose littéralement ces dernières années. Cette transformation digitale ne concerne pas seulement les outils, elle est globale : elle touche les hommes, les organisations de travail, et les pratiques managériales avec le développement du télétravail par exemple.
Il est essentiel pour les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, de ne pas louper le coche de cette transformation digitale. Le digital fait référence aux doigts sur le clavier. À notre époque, le digital est un mot-valise qui englobe l’utilisation de toutes les technologies ainsi que les données numériques. La transformation digitale est une révolution, il s’agit en fait de la 4ème révolution industrielle. La première, est née au XVIIIème siècle avec la machine à vapeur, la seconde, est arrivée au début du XVème siècle, avec l’électricité et le pétrole. Au cours des années 70 et 80, est apparue la généralisation de l’Informatique à grande échelle.
Dans le courant des années 90, les premières start-ups du digital sont nées, notamment les premières banques en ligne. Et puis, au tournant des années 2000, est arrivé le développement à grande échelle d’internet, des réseaux sociaux, puis du smartphone. La transformation digitale représente en effet le monde connecté et même hyper connecté dans lequel nous vivons aujourd’hui, ce qui impacte tous les secteurs de la société. Le phénomène se poursuit et se développe avec les objets connectés et l’intelligence artificielle. Il est aujourd’hui possible de faire de la télémédecine ou des visioconférences aux quatre coins du globe. Mais la transformation digitale ne doit pas se confondre avec la digitalisation. La digitalisation est le phénomène d’abandon du support papier au profit du support numérique dans le cloud.
Pourquoi ce changement ?
Les individus, la société, évoluent en permanence. Désormais, nous vivons dans l’ère de l’Information. Nous collectons des données, qui sont transformées en connaissances, ces connaissances deviennent du savoir, et ce savoir nous apporte une meilleure appréhension du monde dans lequel on vit.
La culture digitale
La transformation digitale apporte donc de profonds changements dans le quotidien des hommes. Les changements qu’elle implique touche le management ou la culture d’entreprise et favorise des modes de travail plus souples et plus autonomes, où la hiérarchie s’efface davantage. C’est un sujet presque plus sociologique que technologique. Le digital nous oblige à modifier nos modes de travail et de pensée, et nos pratiques dans le business. Le taux d’équipement informatique n’a cessé d’augmenter de manière exponentielle en seulement 10 ans. Ainsi, les Français possèdent en moyenne 3 appareils par foyer aujourd’hui et 88% des foyers ont accès à internet. Avec l’avènement des réseaux sociaux, le temps moyen passé devant un écran d’ordinateur ou de smartphone a déjà dépassé celui que nous passons devant la TV.
En 2018, les Français ont passé en moyenne 4h48 par jour sur internet et 1h22 sur les réseaux sociaux. «80% des métiers d’aujourd’hui n’existeront plus dans 10 ans» C’est une statistique terrible, mais qui est corroborée par de nombreuses études sur la transformation digitale : c’est dire s’il est urgent que les entreprises entament leur mue digitale. Or, rares sont encore les entreprises à proposer une expérience presque 100% digitale ! Seul le secteur des néo-banques le permet.
Dans notre société moderne, qui évolue constamment, beaucoup de métiers vont être amenés à disparaître, d’autres, au contraire, vont se créer dont certains existent déjà. En 2019, nous allons vers le “tout digital”, et il faut dès maintenant s’y adapter, car le digital sera partout dans notre vie quotidienne (domotique avec la maison connectée).
Définition des métiers du digital
Le digital est un mot valise qui regroupe tous les métiers qui utilisent Internet, les supports digitaux et le mobile dans leur activité, leurs produits et services. Il est aujourd’hui possible de créer toutes sortes d’objets avec une imprimante 3D. Il est probable que, dans les années à venir, nous ayons tous des robots chez nous pour nous assister dans notre quotidien grâce à l’intelligence artificielle… De nos jours, on entend souvent parler des métiers du digital, ceux-ci étant en plein boom. Mais la plupart des gens ignorent ce qu’est la communication digitale. Alors, les métiers du digital…qu’est-ce que cela signifie ? Si l’on regarde avant toute chose la provenance du mot digital, cela descend de l’anglais « digit » dont la signification est « numérique » et dont le sens est « chiffre ». La numérique traite les informations. Le mot digital vient du latin « digitalis » qui signifie « qui a l’épaisseur d’un doigt ». En Français, digital veut dire « qui appartient aux doigts » mais son sens commun se rapporte à l’adjectif «numérique».
Ce mot renvoie aussi, au-delà du numérique, au rôle que joue les doigts sur l’écran. Ajouté à cela, le digital est l’ensemble d’un écosystème du point de vue de la communication d’entreprise. Ainsi, dans le cadre d’une stratégie d’entreprise, le digital pourrait se définir comme la gestion d’une manière globale et structurée à l’aide d’outils dédiés. Ce qu’il faut savoir, c’est que tous les secteurs d’activité sont concernés par la transformation digitale : y compris les métiers manuels comme l’Artisanat ! Le métier que vous exercerez demain n’a peut-être pas encore été inventé, c’est pourquoi il est important de se tenir en veille sur toutes les innovations technologiques. Il y a déjà eu 11.000 recrutements dans la Tech française en 2017, et d’après une étude de l’Union Européenne, 900.000 emplois seront vacants dans le numérique à l’horizon 2020. Le secteur du digital à également favorisé le développement du statut de freelance, permettant ainsi à de nombreuses personnes de proposer leur expertise tout en restant indépendant. Ces mêmes indépendants peuvent opter pour le portage salarial afin de sécuriser leur statut.
Freelance : les différents métiers en vogue dans le digital
Le secteur du digital regroupe donc un certain nombre de métiers qui ont tous un rôle particulier dans la chaîne numérique. Partons à la découverte de 20 d’entre eux.
L’account Manager
L’account Manager est un professionnel qui veille à ce que l’entreprise apporte une vraie valeur ajoutée au niveau de la qualité de service qu’elle apporte à son client, surtout dans un environnement où la concurrence est de plus en plus importante. Il est généralement en charge de la direction commerciale et opérationnelle d’un grand compte ou de plusieurs comptes. Dans ce cadre, il exerce des missions diverses et variées. Il faut généralement un diplôme de niveau Bac +5 comme un Master ou une école de commerce. Il gagne entre 26.000 et 32.000€ brut/an.
L’administrateur réseaux/systèmes
L’administrateur réseaux/système est un ingénieur qui garantit le bon fonctionnement et la mise en place d’un réseau de communication. Il fixe la stratégie de l’infrastructure de télécommunication à adopter par un architecte réseau. Il a aussi en charge l’assistance technique des utilisateurs. Le salaire de cet informaticien est d’environ 26.000 net et 27.660€ brut/an.
L’architecte Web
Ce professionnel est un expert technique qui a pour vocation de créer ou faire évoluer un site internet ou une application. En lien avec le Chef de projet web, il résout les problèmes. Il s’occupe d’analyser les contraintes liées à un site web et de prévoir un plan de planification. Il débute à 3.000 € bruts mensuels et peut gagner jusqu’à 5.000 ou 6.000€ hors primes. Pour exercer ce métier, il faut généralement passer par un diplôme d’ingénieur en informatique.
Business Developer
Le Business Developper est avant tout un commercial, qui, dans un contexte de durcissement de la concurrence, va essayer d’atteindre un objectif pour garder ou développer ses positions en mettant en place un plan stratégique. Il est en charge du développement des ventes et le garant de la bonne relation client-entreprise. Le Business développer gagne entre 38.000 et 46.000€ brut/an voir jusqu’à 50.000€/an. On peut accéder à ce métier avec un diplôme d’ingénieur, d’une école de commerce ou bien d’un Master spécialisé.
Chef de projet Web
L’objectif principal d’un chef de projet web est de tirer un maximum de bénéfices et de ressources de son équipe dans un temps donné et avec des critères déterminés. Les projets qu’ils gèrent sont en lien avec internet (création ou modification d’un site, campagne de communication web). Il doit définir un cahier des charges qui déterminera les grandes phases d’un projet (budget, stratégie de l’entreprise etc.) et en faire part avec son équipe. Il doit ensuite piloter les membres de l’équipe pour que le projet reste en cohérence avec le cahier des charges. Cette fonction peut être exercée avec un BTS ou DUT en Informatique ou encore une licence pro de Concepteur réalisateur web. Le salaire moyen d’un Chef de projet web se situe à 45.632€/an.
Chief Data Officer
Le Chief data officer a pour fonction de faciliter l’accès aux données et de repérer celles qui sont les plus importantes à extraire afin de faciliter la prise de décision dans son entreprise. C’est notamment lui qui a en charge la RGPD dans l’Entreprise. Durant le processus de transformation digitale, il doit rendre des comptes auprès du Chief Digital Officer qui est son supérieur. Il dirige la collecte des données, organise le partage de leur analyse avec les autres directions, et fait respecter l’éthique de l’usage des informations. Un diplôme niveau Bac +5/6 tel un Master en big data est nécessaire. Il débute vers les 8.768€ bruts mensuels en début de carrière.
Community Manager
Le Community Manager est un animateur de communauté web. Il a pour fonction de fédérer une communauté d’internautes autour d’un sujet, d’une marque ou des produits de son entreprise. Il anime les échanges et veille au respect du code de déontologie sur internet. Il développe la présence d’une marque sur le web par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Il peut également
être amené à gérer une communication de crise au cas où l’image de son entreprise est attaquée à la suite d’un faux pas sur internet. On peut accéder à ce métier de différentes façons : licence pro de référenceur et rédacteur web, Master en sciences humaines et sociales mention information et communication… Le salaire en début de carrière varie d’environ 23.500€ brut jusqu’à 25.473€ avec 2 à 4 ans d’expérience.
Consultant CRM
Le consultant CRM apporte son soutien en conseillant les entreprises sur la manière d’interagir avec leur clientèle. Sa mission est donc d’améliorer la connaissance du client, augmenter son panier moyen, de le fidéliser et de développer la valeur de chaque client. Il va mettre en place une stratégie et un plan d’action pour récolter et exploiter les données sur les clients, mais aussi analyser les résultats obtenus et les optimiser. Ce métier est accessible de différentes façons comme un Bachelor e-commerce, ou un Master pro sciences du management spécialité Marketing et Communication des entreprises. Il débute aux environs de 39.675€ brut/an et peut atteindre les 60.000€/brut pour les plus expérimentés.
Consultant SEA
Le Consultant SEA (Search engine Advertising) expert Google, et spécialiste du référencement payant, est d’étudier et d’élaborer un plan d’action pour répondre aux attentes de son client. Il met en place une stratégie de référencement payant sur les moteurs de recherche et suit les résultats de près. On peut exercer ce métier avec le Bachelor E-commerce de l’ESVA, une licence Pro ou un Master Marketing spécialisé dans le web comme le Master e-business. Le salaire moyen pour ce poste est de 28.000€/an.
Consultant SEO
Le consultant SEO ou référenceur web, est chargé d’améliorer la visibilité et l’audience d’un site internet grâce à un meilleur référencement. Pour exercer ce métier, on peut se tourner vers une licence pro activité et techniques de communication spécialité référenceur et rédacteur web, un DUT métiers du multimédia et de l’internet, un bachelor métier du web jusqu’à des Masters en e-commerce et marketing. Le consultant SEO démarre à 1.800€ en début de carrière et le salaire grimpe jusqu’à 3.000€ pour les plus expérimentés.
Country Manager
Le country Manager est chargé de développer l’implantation d’une entreprise dans un pays où celle-ci n’était pas encore présente. Sa mission est semblable à celle d’un entrepreneur accompagnant son entreprise dans les premières étapes de sa création : il doit être multi-casquettes afin de s’assurer que les produits/ services soient correctement déployés dans le nouveau pays.
Il peut être en charge de de mettre en place des partenariats en cas de succès de l’implantation. Pour exercer ce métier, un Bac +5 en école de commerce ou école d’ingénieur est demandé. Le salaire moyen pour ce type de poste est de 36.400€/an.
Chief Technical Officer (CTO)
Le CTO est un directeur des nouvelles technologies en charge de l’innovation technique au sein de l’Entreprise. Il étudie les développements techniques et les innovations pertinentes au sein d’une entreprise. Il élabore ensuite une stratégie de déploiement de projets et s’occupe de la mise en place de ceux-ci. Son rôle se situe entre des fonctions techniques et commerciales, et il représente souvent son entreprise sur les salons. Le CTO doit justifier d’une solide expérience de 6 à 10 ans au moins. Un diplôme Bac+5 en école d’ingénieur ou un Master d’informatique en université peut convenir. Côté salaire, Cela va de 60.000 à 80.000€/an.
Customer success Manager
Ce nouveau poste se situe au croisement entre l’Account Manager et le Consultant métier. Importé des USA, on le retrouve principalement dans le B2B. Il accompagne son client dans la solution proposée par son entreprise. Son rôle consiste à assurer une utilisation optimale du service dans une optique de fidélisation. Il n’existe pas encore de filière pour ce métier, mais une école de commerce avec 4/5 d’expérience en marketing/ventes peuvent convenir ou bien une école d’ingénieur. Il gagne entre 62.000 et 68.000€/an.
Data analyst
Le Data analyst est en charge de créer une base de données dont son entreprise a besoin et veille au bon fonctionnement de celle-ci. Il s’occupe de l’architecture et de l’administration
de celle-ci. Il a aussi pour mission d’élaborer des critères de segmentation afin d’analyser précisément les chiffres et de passer au peigne fin toutes les données. Ce métier pointu nécessite une expérience de 4/5 ans. Une formation d’ingénieur en informatique ou un master en Big Data peut convenir. Le salaire annuel va de 36.000€ jusqu’à 60.000€ avec 2/3 ans d’expérience.
Data Scientist
Le Data Scientist est un expert dans la maîtrise et l’interprétation des données. A la grosse différence du Data Analist, il n’examine pas seulement les données d’une seule source. Il analyse à un degré plus élevé les données de nombreuses sources disséminées. Il doit extraire les principales données et en sortir des indicateurs concrets. Il analyse les datas aussi bien internes qu’externes que l’entreprise récupère par différents biais puis effectue les recommandations pour améliorer le produit ou service. Une formation dans le Big Data de niveau Bac+ 5/6 comme un Master peut convenir ou bien une école d’ingénieurs ou de commerce de type Chaire ESSEC/Accenture en Strategic Business analytics. Il gagne entre 35.000€/an en début de carrière et jusqu’à 55.000€/an avec 4 ou 5 ans d’expérience.
Développeur net
Le Développeur web est un expert dont les compétences sont très recherchées car elles permettent de déployer une infrastructure rapidement et économiquement et de certifier ses produits Microsoft. L’objectif du développeur .Net est de concevoir des applications en .Net. Il doit analyser les besoins du projet en amont pour le client puis réaliser les nouvelles applications en prenant en compte les spécificités techniques et fonctionnelles du projet. Il gagne entre 30.000€/an en début de carrière et jusqu’à 37.000€/ an pour un Bac +5 et peut atteindre 45.000€ /an avec quelques années d’expérience.
Développeur Android
Le Développeur spécialité Android s’occupe de développer sur Android des applications pour mobile qui soient simples et pratiques d’usage. Les applications à développer sont nombreuses et variées : musique, jeux, infos, services de géolocalisation, réseaux sociaux, paiements, communication, QR codes…Ce spécialiste est en général issu d’une école d’ingénieurs. Il est important que le développeur qui s’oriente vers le développement d’application sur Android possède un bon background Java et s’il souhaite ensuite s’orienter vers le
développement d’application IOS, il doit avoir une base solide en C. Le salaire moyen en France pour ce poste est d’environ 39.831€/an.
Développeur intégrateur Front-End
Ce spécialiste web est chargé de créer une interface claire, facile d’utilisation et rapide. Son rôle est de rendre un site internet plus ergonomique et esthétique visuellement parlant. Il se charge de rendre plus accessible la partie fonctionnelle. Il a également en charge la portabilité, la qualité et le référencement d’un site internet. Il veille à garantir un site de qualité pour les utilisateurs. Une formation de type DUT ou BTS Informatique peut convenir puis s’orienter vers une école d’ingénieur. Les débutants commencent à environ 30.000€/ an et avec un peu d’expérience, ils peuvent gagner 40.000€/an.
Développeur Full Stack
Le Développeur full stack est un informaticien capable de tout gérer de A à Z. Ce type de profil est très polyvalent car ses tâches sont nombreuses et diverses mais dépendent étroitement des besoins de l’Entreprise pour laquelle il travaille. On peut lui demander de se concentrer sur la partie backend d’un site que sur le frontend. Il peut prendre en charge l’architecture complète d’un site. Un diplôme de niveau Bac+5 de type école d’ingénieur ou un Master en informatique est nécessaire. Il peut gagner entre 34.000 et 40.000€/ an en début de carrière et jusqu’à 46.000€/an au bout de 4 ans d’expérience.
7800 consultants
de formation
d’activité en ligne
PEPS