Découvrez les nouvelles réglementations pour les auto-entrepreneurs en 2025 : seuils de TVA, hausse des cotisations sociales, facturation électronique, avantages fiscaux pour les services à la personne, etc.
L’année 2025 introduit plusieurs réformes significatives pour les auto-entrepreneurs en France. Ces changements concernent principalement les seuils de TVA, les cotisations sociales, les conditions d’exercice des services à la personne, et les obligations de facturation électronique. Tour d’horizon de ces changements afin d’assurer la conformité de votre activité et d’optimiser votre gestion.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les seuils de franchise de TVA ont été modifiés pour s’aligner sur les normes européennes. Les nouveaux seuils sont les suivants :
Activités de vente de marchandises, de vente à consommer sur place et de fourniture de logements
Prestations de services et locations meublées
Le mécanisme d’actualisation triennale des seuils a été supprimé, rendant ces nouveaux seuils fixes. De plus, la période de tolérance en cas de dépassement des seuils disparaît. Ainsi, tout dépassement entraînera une soumission immédiate à la TVA dès le 1ᵉʳ janvier de l’année suivante.
Les professions libérales relevant du régime micro-social ont vu leurs cotisations sociales augmenter en juillet 2024. Le taux continuera d’augmenter progressivement jusqu’en juillet 2026 :
Cette hausse a pour objectif de financer une retraite complémentaire pour ces activités. Les bénéficiaires de l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) seront également impactés, avec une réduction progressive des taux d’exonération.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les auto-entrepreneurs exerçant principalement une activité de service à la personne ne sont plus tenus de se consacrer exclusivement à ce domaine pour bénéficier des avantages fiscaux associés.
Ils peuvent désormais cumuler cette activité avec d’autres, sous réserve que les activités annexes ne dépassent pas 30 % du chiffre d’affaires total. Une comptabilité distincte devra être tenue pour chaque activité, et le non-respect de ces conditions pourrait entraîner la perte des avantages fiscaux.
La facturation électronique deviendra progressivement obligatoire pour les transactions entre entreprises (B2B) :
Les factures devront être transmises via des plateformes conformes aux normes fiscales, visant à normaliser les échanges commerciaux et renforcer la transparence fiscale.
Les seuils de chiffre d’affaires pour bénéficier du régime micro-entrepreneur ont été ajustés :
Ces ajustements tiennent compte de l’inflation et de l’évolution des marchés, offrant aux auto-entrepreneurs une plus grande marge de manœuvre pour développer leur activité sans changer de régime.
Les auto-entrepreneurs proposant des événements en ligne sont désormais contraints d’appliquer la TVA du pays du consommateur pour les transactions B2C. Pour les clients professionnels (B2B) situés dans un autre pays de l’UE, l’autoliquidation sera de mise. Ces règles obligent les prestataires à gérer une taxation plus variée et à adapter leurs tarifs selon les spécificités des clients.
D’autres modifications importantes pourraient également concerner les auto-entrepreneurs en 2025.
Les autorités devraient intensifier les contrôles pour garantir que les auto-entrepreneurs respectent leurs obligations fiscales et sociales. Parmi les mesures prévues :
Ces contrôles visent à lutter contre la fraude et à assurer une concurrence équitable entre auto-entrepreneurs et autres formes d’entreprises.
Pour favoriser l’entrepreneuriat, les règles de cumul d’activités pourraient être assouplies :
Pour favoriser l’entrepreneuriat, les règles de cumul d’activités pourraient être assouplies :
• Salariés : Les salariés pourront cumuler plus facilement un emploi et une activité d’auto-entrepreneur, avec des limites adaptées au secteur d’activité.
• Retraités : Les retraités actifs pourraient bénéficier d’exonérations spécifiques sur leurs cotisations sociales pour encourager leur activité en micro-entreprise.
2025 marque une étape dans l’alignement des droits sociaux des indépendants avec ceux des salariés :
Ces possibles modifications montrent une volonté d’adapter le régime de l’auto-entrepreneuriat à un marché en pleine mutation.