Afin de compenser la perte de pouvoir d’achat des Français causée par la forte inflation des deux dernières années, le gouvernement a mis en place la prime d’activité. Cette aide sociale est attribuée par la CAF et la MSA aux salariés et des travailleurs indépendants modestes, sous conditions de ressources.
Le site internet du service public précise que « la prime d’activité vise à encourager le maintien en emploi ou la réinsertion professionnelle des travailleurs les moins bien rémunérés, et à améliorer leur situation financière ». Les demandeurs de cette aide sociale doivent répondre à plusieurs critères :
Pour les travailleurs indépendants, le montant de la prime d’activité est calculé en fonction des bénéfices déclarés au titre de l’exercice fiscal précédent, dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou non commerciaux (BNC). En revanche, pour déterminer l’éligibilité, toutes les ressources du foyer sont prises en considération, incluant les prestations sociales, pensions alimentaires ou autres revenus imposables.
Le calcul de la prime d’activité est personnalisé, et potentiellement complexe, notamment pour les indépendants, avec plusieurs facteurs à prendre en compte, dont le TJM Freelance. Ce taux journalier moyen influence le montant des profits déclarés, et a un impact direct sur l’éligibilité et le montant de la prime.
Pour faciliter l’exercice, la CAF a mis en place un simulateur permettant à chacun de vérifier qu’il a droit à l’aide. Le montant est déterminé sur la base d’une formule qui prend en compte un forfait variable selon la composition du foyer, 61 % des revenus professionnels du travailleur, auxquelles s’ajoutent d’éventuelles bonifications. Sont ensuite déduites les autres ressources, additionnées au forfait logement.