Le temps partiel : un facteur aggravant des inégalités salariales

Le travail à temps partiel, souvent perçu comme une forme d’emploi flexible, contribue en réalité à creuser les inégalités salariales. Une étude récente de l’Insee et de la Dares met en évidence un lien étroit entre le temps de travail réduit et les rémunérations faibles. Ce phénomène, particulièrement marqué chez les femmes, révèle de lourdes conséquences sociales et économiques.

Le temps partiel : un piège pour les bas salaires

Selon les données publiées le 22 juillet, le risque de percevoir un bas salaire est multiplié par cinq pour les travailleurs à mi-temps par rapport à ceux ayant un contrat à durée indéterminée à temps plein.

Cette corrélation s’explique par plusieurs facteurs interconnectés. D’une part, les emplois à temps partiel sont souvent concentrés dans des secteurs d’activité traditionnellement féminisés et moins rémunérateurs, tels que le commerce, la santé ou l’hôtellerie. Ces métiers sont caractérisés par une forte proportion de petites entreprises et une faible syndicalisation, ce qui limite la marge de manœuvre des employés.

D’autre part, les femmes, qui représentent une part importante de ces actifs, sont également plus souvent victimes d’écarts de rémunération par rapport aux hommes, à poste et à qualifications équivalentes.

Enfin, les contrats à durée déterminée, les contrats à zéro heure et les missions d’intérim sont plus fréquents parmi les travailleurs à mi-temps. Cette précarité empêche les individus concernés de construire une carrière stable et de négocier des augmentations de salaire.

Inégalités de genre et sous-emploi

Le sous-emploi, c’est-à-dire la situation des actifs souhaitant travailler davantage, exacerbe les inégalités. Ces personnes se retrouvent souvent contraintes d’accepter des postes précaires et sous-payés pour compléter leurs revenus.

Les conséquences de ce phénomène sont multiples. En premier lieu, les rémunérations faibles et la discontinuité des parcours professionnels peuvent entraîner des difficultés pour accéder à des droits tels que le logement, la santé ou la retraite.

Les bas salaires et la précarité de l’emploi rendent les travailleurs en activité partielle plus vulnérables aux chocs économiques. Par ailleurs, ils sont souvent exclus de certains dispositifs de protection sociale, comme les régimes de retraite complémentaires.

Le TJM (Taux Journalier Moyen) représente le montant facturé par un freelance pour une journée de travail. Ce tarif, déterminé en fonction de l’expérience, des compétences et des exigences du projet, est essentiel pour établir une rémunération juste et maintenir la rentabilité des activités indépendantes.

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