Les indicateurs du marché du travail français semblent s’améliorer, avec une baisse du nombre de demandeurs d’emploi. Pourtant, derrière cette apparente embellie se cache une réalité plus complexe. Une analyse approfondie révèle que le recul du chômage est principalement le résultat d’une transformation structurelle du marché du travail, caractérisée par une augmentation des contrats courts, des missions d’intérim et des emplois à temps partiel.
Au deuxième trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie A, représentant les individus sans activité professionnelle, a enregistré une baisse de -0,4 %, pour s’établir à 3,01 millions. Bien que cette diminution puisse être interprétée comme un signe de reprise, elle ne compense pas la hausse annuelle de +0,8 % observée sur une période de douze mois.
Lorsque les catégories B et C, qui incluent les personnes ayant une activité réduite, sont prises en compte, le nombre total de demandeurs d’emploi se chiffre à 5,39 millions, marquant une légère décrue de -0,2 % par rapport au trimestre précédent.
Ces données suggèrent une amélioration relative de la situation de l’emploi, mais la persistance d’une hausse annuelle interroge sur la qualité et la durabilité de cette reprise.
Si l’alternance offre une expérience professionnelle précieuse et une meilleure employabilité, certains jeunes diplômés rencontrent des difficultés à trouver un emploi stable. Les entreprises hésitent parfois à embaucher en raison de la conjoncture économique incertaine, ce qui accentue le chômage après alternance.