Publié le 5 août 2024
L’alternance constitue un parcours d’apprentissage privilégié, permettant aux étudiants d’acquérir des compétences professionnelles en situation réelle tout en poursuivant leurs études. La question de la rémunération est souvent un élément déterminant dans le choix de cette voie de formation. Il est donc primordial de comprendre les modalités salariales en vigueur en fonction des contrats et des profils des alternants.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux personnes de 16 à 25 ans révolus (ou jusqu’à 29 ans pour les personnes handicapées) et vise à acquérir une qualification professionnelle. La rémunération associée à ce contrat est déterminée en pourcentage du SMIC et fluctue en fonction de l’âge et du niveau de diplôme de l’apprenti.
À titre d’exemple, un individu de 20 ans sans diplôme pourra escompter un salaire minimum de base égal à 55 % du SMIC, soit 971,81 € brut mensuel, tandis qu’un alternant de 27 ans titulaire d’une licence se verra accorder une rémunération de base équivalente au SMIC. Des primes, titres-restaurant et autres avantages peuvent compléter ces émoluments.
Destiné aux jeunes âgés de 16 à 30 ans inclus (ou jusqu’à 35 ans pour les personnes handicapées), le contrat d’apprentissage prépare à un métier par l’acquisition de compétences professionnelles. Dans ce cadre, le salaire est également calculé en pourcentage du SMIC et évolue selon l’âge et l’année d’apprentissage.
L’âge de l’apprenti est un facteur déterminant dans le calcul de la rémunération. Les majorations liées à l’année d’apprentissage permettent une progression salariale au fil de la formation.
À noter qu’en portage salarial, le TJM, ou Taux Journalier Moyen, correspond au tarif journalier moyen qu’un consultant freelance facture pour ses prestations. Cette mesure essentielle détermine à la fois les revenus du consultant et la viabilité financière globale du contrat de portage.
En plus des critères mentionnés ci-dessus, plusieurs facteurs peuvent influencer les revenus d’un alternant :