Publié le 12 août 2024
Les candidates à une offre d’emploi ou de mission demandent en moyenne des rémunérations 20 % inférieures à celles de leurs homologues masculins. Selon un professionnel spécialiste du consulting freelance, ceci s’explique par un manque de confiance en soi et une méconnaissance des tarifs sur le marché.
Cet expert a souligné que les femmes, qu’elles soient salariées ou freelances, n’osent pas prétendre à des salaires équivalents à ceux des hommes, même à compétences et expériences égales.
Il importe ainsi de les encourager à être plus audacieuses et à prendre conscience de la valeur de leurs expertises. Pour cela, un coaching individuel peut être nécessaire pour les aider à se positionner convenablement lors des négociations salariales : argumentation, valorisation du parcours professionnel, définition de la tarification personnelle, etc.
Elles pourront également réduire l’écart des rémunérations avec leurs collègues hommes en privilégiant les avantages extra salariaux. Il peut s’agir, entre autres, de conditions ou d’horaires de travail plus flexibles. D’ailleurs, il faut reconnaître que les femmes choisissent souvent de démarrer une activité indépendante afin de pouvoir maintenir l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale.
Le plus grand défi reste alors de fixer un prix à la hauteur de ses ambitions pour chaque mission. Pour cela, il est recommandé de prendre en compte un certain nombre d’éléments.
La tarification est basée sur le TJM freelance (taux journalier moyen). Le prix fixé par la consultante doit non seulement lui permettre d’assurer ses besoins financiers, mais aussi de favoriser sa compétitivité sur le marché.
Il lui faut alors vérifier les tarifs de la concurrence (les prix affichés par les profils similaires au sien), et tenir compte de son expertise, ses expériences, du secteur d’activité du client, ainsi que de la nature et de la durée de la mission.
Les jours non travaillés (période creuse et congés) de même que les charges sociales et les dépenses professionnelles devront également être intégrés dans le calcul du taux journalier moyen.