Publié le 29 juillet 2024
Si les cadres supérieurs sont globalement satisfaits de leurs conditions de travail, une étude récente de l’IFOP révèle un profond bouleversement des aspirations de cette catégorie professionnelle. En effet, de plus en plus d’entre eux optent pour des modèles de travail alternatifs, tels que le freelancing, à la recherche d’une plus grande flexibilité.
D’après ladite étude, les cadres sont de moins en moins attirés par les grandes entreprises. Perçues comme rigides, hiérarchisées et peu propices à l’épanouissement professionnel, ces structures peinent à répondre à leurs attentes en matière de flexibilité et d’autonomie.
Face à ce constat, le freelancing apparaît comme une alternative séduisante pour nombre d’entre eux. Ce mode de travail leur offre la possibilité de choisir leurs missions, leurs clients et leurs horaires, tout en bénéficiant d’un TJM souvent plus élevé que celui d’un salarié traditionnel.
Pour ceux qui souhaitent concilier la flexibilité du freelancing avec la sécurité du statut de salarié, le portage salarial se présente comme un excellent compromis.
En effet, les sociétés de portage prennent en charge la gestion administrative et comptable des freelances, qui ont alors la possibilité de se concentrer sur leur cœur de métier et de se prémunir contre certains risques inhérents au travail indépendant.
En outre, le TJM (Taux journalier moyen) des freelances reste un facteur clé de motivation. Et pour cause, ils peuvent négocier directement leurs tarifs avec leurs clients, ce qui leur permet de valoriser leurs compétences et d’accroître significativement leurs revenus.
L’étude menée par l’IFOP met également en évidence une mutation profonde du marché du travail. En quête de sens au travail, les cadres bousculent les codes traditionnels et se tournent vers des modèles de travail alternatifs, tels que le freelancing et le portage salarial.
Face à ce nouveau paradigme, les entreprises, quelle que soit leur taille, devront s’adapter pour attirer et fidéliser les talents.