Publié le 10 juillet 2024.
Dans le cadre du portage salarial, le choix du prestataire ne devrait pas se faire à la hâte. Il convient de prendre en compte un certain nombre de critères afin d’assurer la pérennité de son activité. Le plus souvent, les freelances se concentrent sur les frais de gestion et l’accompagnement offert par l’entreprise de portage et oublient de vérifier la garantie financière. Il s’agit pourtant d’un facteur à ne pas négliger pour se prémunir contre les défauts de paiement.
La souscription d’une garantie financière est obligatoire pour une entreprise de portage. Le montant de cette caution doit lui permettre de payer les salaires de tous les professionnels en contrat avec elle.
Concrètement, le prestataire doit obtenir un engagement écrit d’un établissement financier, lequel indique clairement la valeur nominale de la garantie.
Cependant, il arrive parfois que les fonds destinés à financer les rémunérations des salariés portés ne soient pas utilisés à bon escient, et de ce fait, la société n’est plus capable de respecter ses obligations.
Il importe ainsi de bien vérifier la garantie réelle fournie par l’entreprise. Certains acteurs veulent prouver leur sérieux et renforcer la confiance des freelances en signant un accord avec les organisations syndicales. Ceci est un signe d’engagement supplémentaire en vue d’assurer la sécurité financière des salariés portés.
Il est préférable de choisir une société justifiant de plusieurs années d’expérience dans ce domaine et bénéficiant d’une bonne réputation auprès des consultants indépendants.
Par ailleurs, son sérieux se démontre à travers les démarches RSE et de conformité engagées, et son adhésion à des groupements professionnels qui exigent de leurs membres la souscription d’une garantie financière réelle et d’une assurance responsabilité pro.
Il ne faut pas non plus oublier le coût du portage salarial, lequel comprend les frais de gestion prélevés en contrepartie des services fournis, et les charges sociales et fiscales.
Après déduction de ces frais, le consultant porté perçoit un salaire net, dont le montant correspond à près de la moitié de la somme facturée au client (entre 45 % et 67 %).