Publié le lundi 26 juin 2024.
La conjoncture économique incite les entreprises à réduire leurs dépenses et à gérer en interne les projets qui requièrent en principe l’intervention de consultants. D’autant plus qu’avec l’émergence de l’IA générative, certaines tâches confiées auparavant à des prestataires externes peuvent être automatisées.
Les entreprises de services et les freelances font ainsi face à des pressions constantes de la part de leurs clients. Ces derniers veulent en effet obtenir des résultats dans des délais très courts, et en même temps, ils tirent vers le bas le tarif journalier moyen.
Les entreprises qui recourent aux services des prestataires externes n’hésitent pas à rehausser leurs exigences et préfèrent faire appel à de véritables experts dans leurs domaines. Et face à cela, les consultants n’ont d’autres choix que de s’adapter : acquérir les compétences demandées par les clients et développer des expertises uniques.
La question qui se pose dans ce contexte délicat est alors de savoir « quel est le rôle du consultant ? » Et d’après la perception des entreprises clientes, ce professionnel doit résoudre la problématique identifiée le plus rapidement possible.
Pour cela, il lui faut maîtriser les nouvelles technologies et posséder les soft-skills nécessaires à la réalisation des missions qui lui sont confiées : sens de l’écoute et de la communication, esprit d’analyse, rigueur, etc.
Afin de sortir du lot, le consultant doit disposer d’une expertise rare sur le marché. Ainsi, quel que soit son profil (junior, confirmé ou sénior), la formation continue est incontournable. Cette démarche lui permet de valoriser son savoir-faire, aussi bien dans son domaine particulier, qu’en matière de technologies émergentes.
Il peut en effet se servir de l’IA pour automatiser les tâches chronophages et gagner du temps, et se concentrer sur la problématique à résoudre.
L’objectif est alors de répondre immédiatement à la demande du client et de faire évoluer ses compétences afin de pouvoir anticiper les besoins futurs du marché. Cette stratégie convient également aux cabinets de conseil et ESN qui emploient des consultants indépendants.