Publié le 5 juin 2024
Un salarié en CDI ou en CDD peut choisir de quitter son emploi pour devenir entrepreneur. Pour lancer son nouveau projet, il devra suivre la procédure établie s’il souhaite bénéficier du chômage et des aides disponibles.
Le salarié n’a pas le droit de rompre immédiatement son contrat de travail. Il lui faut en effet informer l’employeur en lui adressant une lettre de démission en respectant le délai de préavis convenu. Parfois, l’entreprise accepte de raccourcir ou tout simplement d’annuler ce délai, ce qui constitue un avantage non négligeable.
Néanmoins, s’il est en CDD, il est préférable de patienter jusqu’à la date d’expiration du contrat, ou de négocier des arrangements avec l’employeur. Mais, en optant pour le départ anticipé, il risque de perdre une partie de ses droits (prime de précarité, etc.).
À noter qu’il peut toucher le chômage après un CDD de 6 mois à condition que le contrat soit arrivé à terme ou si la rupture a été initiée par l’entreprise (licenciement). D’autre part, il peut également percevoir l’ARE, si son départ a été convenu entre les deux parties.
Une fois le travailleur libre de tout engagement vis-à-vis de son ancien employeur, il peut lancer les démarches pour la création de sa propre structure. Celles-ci incluent le choix du statut juridique (microentreprise, entreprise individuelle, SASU, etc.). Il peut également opter pour le portage salarial s’il veut démarrer rapidement son activité et tester la viabilité de son idée sans trop de contraintes.
Après cette étape, le futur entrepreneur devra concevoir un business plan, rechercher des financements, et élaborer sa stratégie marketing et commerciale.
En fonction de sa situation et de la nature de son projet, il peut prétendre à différentes aides publiques et locales : ARE, ARCE, ACRE…