L’externalisation de la paie est une pratique courante chez de nombreuses entreprises. Cette solution leur permet de se libérer des tâches récurrentes liées à la gestion des déclarations sociales et à la production des bulletins de salaire.
En choisissant de confier cette activité à un prestataire spécialisé, une entreprise n’a plus à se soucier des conformités juridiques et réglementaires ni des erreurs éventuelles pouvant empêcher les salariés de recevoir à temps leurs rémunérations.
En principe, il est possible de choisir entre l’externalisation partielle ou l’externalisation totale de la paie.
La première option consiste à conserver en interne une partie de la gestion des rémunérations et à recourir à l’utilisation d’un logiciel spécifique fourni par le prestataire.
Dans le cas de l’externalisation totale, l’entreprise délègue cette activité au prestataire. Il se peut également qu’il opte pour l’externalisation RH, et confie à ce dernier la gestion des Ressources Humaines.
Le gain de temps et la réduction des risques d’erreur sont reconnus comme étant les deux principaux avantages de l’externalisation de la paie.
Les responsables RH n’ont plus à s’occuper des tâches chronophages et récurrentes. Il appartient au prestataire d’éditer les bulletins de salaire en tenant compte des règles des calculs, des conventions collectives, et des réglementations en vigueur.
Ils peuvent ainsi consacrer leurs efforts sur des missions à forte valeur ajoutée : amélioration du bien-être au travail ainsi que des performances et de la productivité des collaborateurs.
D’autre part, comme la gestion de la paie est une tâche complexe, l’externalisation permet de bénéficier de l’expertise d’un professionnel du droit social. Les risques d’erreur sont ainsi minimes, d’autant plus que ce dernier assure une veille constante sur l’évolution de la réglementation.
L’entreprise évite de ce fait un grand nombre de situations conflictuelles engendrées par la non-conformité à la loi : conflit avec un salarié, sanctions financières et administratives en cas de contrôle de l’Urssaf, etc. D’ailleurs, les erreurs pourraient très bien ternir l’image de l’entreprise aussi bien en interne que sur le marché de l’emploi.