Démarrer une activité en indépendant peut être contraignant, en particulier pour les novices qui ne connaissent pas les démarches nécessaires à la création d’une entreprise. Le point sur tous les aspects essentiels à prendre en compte avant de se lancer.
Le choix du statut juridique est la première étape à franchir pour celui qui veut se mettre à son compte. Selon le secteur et la nature de l’activité envisagée, il est possible d’opter pour la création d’une microentreprise ou d’une autre forme d’entreprise individuelle (EURL, SASU…).
La première alternative se présente comme la solution la plus simple pour se lancer en tant qu’indépendant. En effet, les démarches de création et de gestion d’une microentreprise ont été grandement facilitées : pas de statuts à rédiger ni de vérification des comptes par un expert-comptable. L’unique contrainte est de déclarer son chiffre d’affaires suivant la fréquence sélectionnée au départ (tous les mois ou tous les 3 mois).
À la différence des autres régimes, le microentrepreneur n’est pas tenu d’ouvrir un compte bancaire professionnel au moment de la création, étant donné qu’aucun dépôt de capital social n’est requis. Néanmoins, il devra disposer d’un compte dédié à son activité dès lors que son chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 euros durant 2 années consécutives. Ceci lui permettra de séparer les opérations liées au travail de ses transactions personnelles.
En revanche, l’ouverture d’un compte professionnel est obligatoire pour les autres formes d’entreprises. Dans ce cas, il est conseillé de comparer les offres de différentes banques et de choisir celle qui permet de gérer au mieux sa trésorerie.
Parfois, il est préférable de tester la fiabilité de son projet avant de se lancer définitivement dans l’entrepreneuriat. Pour cela, le portage salarial peut être la solution la plus pertinente. En effet, ce statut hybride permet de démarrer immédiatement son activité comme freelance sans passer par la création d’une entité légale spécifique.
Le salarié porté détient un contrat de travail (signé avec une entreprise de portage) et accède à tous les avantages sociaux du salarié classique. En même temps, il demeure autonome et organise lui-même son activité. La gestion administrative et comptable incombe à la société de portage salarial.