De nombreux Français de l’étranger souhaitent acquérir un bien immobilier dans l’Hexagone, en souscrivant un prêt auprès d’une banque française. Mais en raison de l’éloignement, cette démarche s’avère souvent complexe. Voici quelques conseils d’experts pour optimiser son financement.
Lorsque l’emprunteur réside à l’étranger, le risque de non-remboursement est considéré comme plus élevé par les établissements prêteurs. Ils sont d’autant plus prudents si ce dernier exerce un métier impliquant des revenus fluctuants.
C’est par exemple le cas pour des consultants en freelance, qui ont tout intérêt à solliciter un spécialiste des investissements immobiliers à l’international. Leurs conseils et leur assistance pour monter un dossier solide permettent aux acquéreurs d’obtenir des taux compétitifs tout en évitant les écueils potentiels. Et ceux qui exercent en portage salarial international ont de meilleures chances, puisqu’ils disposent d’un contrat de travail et d’un bulletin de paie.
Pour cela, les clients non-résidents doivent fournir un apport personnel plus important. Les banques exigent généralement 10 % de la valeur du bien ciblé. Cette contribution sert principalement à couvrir les frais de notaire et de garantie. Contrairement aux autres, les emprunteurs à l’étranger doivent fournir jusqu’à 20 % du montant.
Autre point clé, la banque réclame généralement une garantie, afin de s’assurer de récupérer son dû en cas de litige. Le recours aux services d’un organisme de caution est une alternative courante, mais certains prêteurs peuvent exiger une garantie réelle. Celle-ci peut se présenter sous deux formes :
Une fois la transaction finalisée, le nouveau propriétaire doit, si nécessaire, effectuer les travaux de rénovation, afin que son bien soit aux normes. En outre, il doit respecter les obligations imposées par sa résidence fiscale concernant l’impôt sur le revenu, la plus-value immobilière, l’impôt sur la fortune et d’éventuelles recettes locatives. Le régime de la location meublée (LMNP) est généralement préférable à celui des revenus fonciers, afin de bénéficier d’une taxation plus légère avec les bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Pour tous ces aspects techniques, il est conseillé de se faire accompagner par un expert basé en France.
Faire appel à ce spécialiste permet aux expatriés d’éviter des déplacements coûteux et de maximiser leurs chances de concrétiser leur projet avec un minimum de risques.