Une récente étude révèle que la rémunération des entrepreneurs est très inégalitaire. En effet, 20 % des entrepreneurs vivent avec moins de 1 400 euros par mois, c’est-à-dire moins que le SMIC. Toujours selon l’étude, un entrepreneur sur deux doit se satisfaire d’un salaire inférieur à 2 600 euros par mois. Les 50 % restants se décomposent en deux parties égales, l’une percevant entre 2 600 et 4 000 euros, et l’autre plus de 4 000 euros.
Dans l’imaginaire collectif, l’entrepreneuriat est souvent associé à la richesse et à la stabilité financière. Ce qui est bien loin de la réalité puisque la plupart des entrepreneurs doivent se contenter de revenus modestes, voire insuffisants.
Cette situation s’explique par plusieurs facteurs, notamment par la difficulté de lancer une entreprise et de la faire décoller. Les petits patrons sont également confrontés à la rude concurrence des grands groupes.
Enfin, les contraintes réglementaires et administratives constituent souvent un frein pour le développement de l’entreprise tel qu’escompté.
Les revenus des entrepreneurs restent très inégalitaires. 20 % d’entre eux gagnent moins que le SMIC.
Le portage salarial constitue ainsi une alternative intéressante pour certains d’entre eux, mais il est important de bien se renseigner sur ce statut avant de s’y engager.
Les collectivités territoriales jouent également un rôle de partenaire pour les entrepreneurs. Elles leur proposent des aides et des dispositifs d’accompagnement pour favoriser le lancement et le développement de leurs activités.
Ces aides peuvent revêtir plusieurs formes, notamment :
Les entrepreneurs peuvent se renseigner auprès de leur mairie ou de leur communauté de communes pour connaître les aides et les dispositifs d’accompagnement qui leur sont proposés.
Le portage salarial est un statut juridique qui permet à un travailleur indépendant de bénéficier des avantages du salariat, notamment d’une rémunération et de charges sociales. Cette solution peut être intéressante pour certains entrepreneurs, notamment ceux qui rencontrent des difficultés financières.
En effet, la rémunération du salarié porté est fixée par le contrat de travail qu’il a conclu avec sa société de portage. Ce salaire est calculé sur la base du chiffre d’affaires qu’il réalise. La société de portage se charge ensuite de lui reverser son salaire net, après avoir prélevé les charges sociales et patronales.
Le travailleur doit néanmoins faire attention aux pièges du portage salarial. En effet, il est indispensable de se tourner vers une société de portage reconnue et transparente dotée d’une sécurité financière solide.