La cybersécurité est un secteur en plein boom en raison de la multiplication des menaces et de leur sophistication accrue. Les entreprises, les administrations et organismes privés ou publics divers, les collectivités… doivent protéger leurs données et celle de tous les utilisateurs connectés à leur réseau. Ces besoins expliquent l’ampleur de la demande pour les consultants en cybersécurité.
Une protection performante des systèmes d’information représente aujourd’hui un impératif pour tous les secteurs économiques. Si les grands groupes peuvent se permettre d’avoir un salarié à plein temps, voire une équipe dédiée en interne, la plupart des dirigeants doivent faire appel à des experts en cybersécurité en externe. C’est notamment le cas des PME et TPE, des associations, etc., qui n’ont pas les moyens d’avoir un tel expert à demeure.
Fortement sollicités, ces professionnels peuvent prétendre à une rémunération confortable. Le salaire d’un consultant débutant varie ainsi entre 3 000 euros et 3 500 euros bruts, tandis qu’un profil senior peut toucher jusqu’à 3 750 à 5 800 euros.
Deux facteurs majeurs influent sur leurs revenus :
Si certains collaborent directement avec les clients, la plupart exercent au sein de cabinets de conseil. Les experts qui opèrent en tant qu’indépendants facturent pour leur part des honoraires journaliers moyens de 600 €.
Considérant la place centrale de l’expert en sécurité pour les acteurs économiques dans tous les secteurs, les consultants en cybersécurité devraient continuer à bénéficier d’une rémunération attractive, complétée par des opportunités de développement professionnel.
En effet, au fil du temps, de nombreux experts en sécurité informatique progressent vers des fonctions plus stratégiques (par exemple responsable de la sécurité des systèmes d’information), lesquelles s’accompagnent naturellement d’une rémunération plus substantielle.
S’ils ne vont pas manquer de missions au cours des années à venir, les spécialistes de la sécurité IT se doivent de mettre à jour régulièrement leurs connaissances. Certes, leur parcours académique les a dotés des connaissances et d’une expertise reconnues, puisqu’un diplôme de niveau Bac+5 en université ou école d’ingénieur est le minimum requis pour exercer un tel métier. En outre, ils ont souvent acquis une solide expérience sur le terrain.
Toutefois, les environnements techniques et la nature des attaques informatiques évoluent rapidement, tout comme les réglementations locales et internationales, comme le RGPD. En parallèle, l’intelligence artificielle, l’internet des objets et autres innovations digitales créent constamment de nouveaux défis pour les consultants en cybersécurité.
Par conséquent, pour s’adapter et rester performants dans cet univers en constante mutation, ces derniers doivent être en veille constante. Au-delà de la simple maîtrise technique, il devient essentiel de se diversifier en abordant également des thématiques liées à la gestion comme l’organisation ou la stratégie d’entreprise.