Comme toute activité professionnelle, l’exécution d’une mission en portage salarial peut parfois être perturbée par différents facteurs : relation tendue avec la hiérarchie ou les salariés de l’entreprise cliente, désaccord sur les méthodes de travail, changements d’objectifs et de priorités du client, mission trop complexe, etc.
Dans ce cas, le consultant peut mettre un terme à son contrat de prestations de service en communiquant directement avec l’entreprise cliente. Il doit pour cela indiquer clairement les motifs de sa décision, et négocier avec cette dernière la façon de terminer la mission.
Le salarié porté doit privilégier la transparence, et informer clairement sa décision de mettre un terme à sa mission. Il peut demander directement une entrevue avec le client, et lui expliquer la ou les raisons qui le poussent à rompre son engagement.
Ceci peut se faire de différentes manières (appel vidéo, entretien face à face…), et les deux parties doivent convenir de la façon de terminer la mission, notamment à propos des tâches à finir et des rémunérations. Il est possible d’officialiser la rupture du contrat avec un document écrit.
En effet, à l’issue du contrat de prestations de services, l’entreprise cliente est tenue de payer le consultant porté en fonction des tâches réalisées. La facturation et l’encaissement peuvent être confiés à la société de portage salarial. D’ailleurs, la gestion administrative et comptable de l’activité est du ressort de cette dernière.
Comme tous les autres statuts, le portage salarial présente des avantages et des inconvénients.
Parmi les avantages figurent :
En revanche, il ne faut pas oublier que cette forme d’emploi implique des charges plus élevées comparées aux autres statuts indépendants ainsi que des frais de gestion.