Avec 2,5 millions d’autoentrepreneurs recensés en France (chiffres de janvier 2023), ce statut continue d’attirer les professionnels qui souhaitent s’installer à leur compte. Mais avec un revenu moyen à peine supérieur au SMIC, les aides financières sont les bienvenues pour se lancer plus sereinement dans l’aventure de l’autoentrepreneuriat et aborder l’avenir avec confiance.
Un demandeur d’emploi qui souhaite devenir autoentrepreneur conserve ses droits au chômage et continuera ainsi à percevoir l’allocation au retour à l’emploi (ARE).
Pour cela, en plus de remplir les conditions d’attribution, il devra renouveler son inscription auprès de Pôle emploi et actualiser sa situation.
En tant qu’autoentrepreneur, il sera toutefois tenu de déclarer les revenus mensuels générés par son entreprise, lesquels seront déduits du montant de l’allocation à laquelle il peut prétendre.
L’ARE lui permet de prévenir la précarité financière tout en travaillant à la réussite de sa microentreprise.
Gérée par l’organisme public Pôle Emploi, l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) s’adresse aux chômeurs souhaitant créer ou reprendre une entreprise.
Contrairement à l’ARE, l’ARCE n’est pas versée mensuellement. Au lieu de cela, elle permet aux bénéficiaires de recevoir une avance sur une partie de leurs droits à l’ARE sous forme de capital, qu’ils peuvent utiliser pour financer le démarrage ou le développement de leur entreprise.
Pour être éligible à l’ARCE, le demandeur d’emploi doit remplir certains critères, notamment :
Le montant de l’ARCE correspond à 45 % des droits à l’ARE qui restent à percevoir.
L’Aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE) est accessible à une variété de porteurs de projets, notamment les créateurs et repreneurs d’entreprises et les autoentrepreneurs.
Elle permet de réduire les charges sociales initiales, ce qui renforce la viabilité financière du projet. De plus, l’accompagnement offert favorise la réussite à long terme des nouvelles entreprises.
Pour bénéficier de l’ACRE, il faut déposer une demande auprès de l’URSSAF au moment de la création de la microentreprise.
Contrairement aux idées reçues, la prime d’activité ne s’adresse pas uniquement aux travailleurs à faibles revenus. Les autoentrepreneurs peuvent aussi en bénéficier.
Pour prétendre à cette aide, l’indépendant doit soumettre une déclaration de sa situation et de ses ressources chaque trimestre, également connue sous le nom de DTR.
La Caisse d’allocations familiales, par le biais d’une demande en ligne, l’orientera vers les autres critères à remplir pour être éligible à cette prime.