Le développement d’une nouvelle compétence est devenu un passage obligé chez les cadres qui cherchent à se reconvertir. Souvent, les coûts associés à cette démarche demeurent assez élevés, mais différents dispositifs permettent de financer la formation en fonction des objectifs de chacun.
Par ailleurs, il est possible de bénéficier d’un accompagnement en accord avec ses besoins en s’adressant à un conseiller en évolution professionnelle de l’APEC.
En principe, le financement des formations des cadres en reconversion est assuré par l’OPCO de référence. Pour y accéder, le professionnel doit monter un dossier et y inclure une lettre de motivation.
Cependant, il est également possible de financer sa formation avec son CPF (Compte personnel de formation) ou de solliciter l’AIF (Aide individuelle à la formation). De même, le plan de sauvegarde de l’emploi et certains conseils régionaux proposent des financements pour les cadres demandeurs d’emplois souhaitant développer une nouvelle compétence.
Celui ayant choisi de se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle de l’APEC doit au préalable faire valider sa demande de formation par l’association.
Il faut pour cela vérifier la cohérence de son projet professionnel avec la demande sur le marché de l’emploi dans le secteur d’activité ciblé, mais aussi avec ses contraintes personnelles (vie familiale, mobilité professionnelle et géographique, etc.).
Si la formation est inscrite au Registre national des certifications professionnelles et son financement est assuré par Opco, et/ou Pôle emploi et/ou le Conseil régional, le professionnel peut continuer à percevoir l’ARE durant sa formation.
Si ses droits sont épuisés alors qu’il suit encore la formation, il peut toujours prétendre à la RFF (rémunération de fin de formation).
À l’issue de sa formation, un cadre demandeur d’emploi peut lancer une nouvelle activité sans passer par la création d’une entreprise en optant pour le portage salarial.
En effet, ce statut hybride lui permet à la fois de rester autonome et d’accéder aux avantages sociaux du salariat. En plus de cela, il lui est possible de cumuler l’ARE et les revenus générés par une activité en portage salarial.