D’après une étude publiée dernièrement par l’OFCE, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A a légèrement progressé au cours du troisième trimestre 2023 dans la région Bourgogne–Franche-Comté. Comparé au trimestre précédent, celui-ci a enregistré une hausse de +0,7 %. Par ailleurs, toutes catégories confondues (A B C), le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de -0,2 %.
Cette étude a révélé qu’il existe plus de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans entre août et octobre 2023, par rapport au trimestre précédent (+0,7 %). À noter toutefois que ce nombre a chuté de -2,1 % sur un an.
En revanche, pour les autres tranches d’âge, celle-ci fait état d’une baisse des demandeurs d’emploi sur cette même période : -0,4 % pour les 25 à 49 ans, et -0,3 % pour les plus de 50 ans.
Ce repli peut s’expliquer par le fait que ces travailleurs possèdent plus d’expériences et choisissent de lancer une activité en indépendant après la rupture de leurs contrats de travail (rupture conventionnelle, fin de contrat, licenciement…).
D’autre part, la hausse trimestrielle est un peu plus marquée pour le département du Jura (+0,2 %), contre -0,5 % pour la Haute-Saône.
Quant à la moyenne des entrées, celle-ci a progressé de +2,3 % par rapport au second trimestre, tandis que la moyenne des sorties a reculé de -3,9 %.
Un demandeur d’emploi peut réaliser des missions en portage salarial, et cumuler ARE et revenus issus de son activité, sous certaines conditions.
Pour cela, il doit signer un contrat de travail avec une société de portage et devient salarié porté. S’il décide d’arrêter cette activité, il peut négocier une rupture conventionnelle avec l’entreprise de portage.
Une fois les modalités de départ définies par les deux parties, le salarié porté perçoit une indemnité légale, dont le montant dépend de sa rémunération et de son ancienneté.
Il est possible d’estimer le montant de cette indemnité en effectuant une simulation de rupture conventionnelle à l’aide de l’outil proposé sur notre site.