Dans un marché de l’emploi mondialisé, la flexibilité et l’adaptabilité sont les maîtres-mots pour les professionnels souhaitant explorer de nouvelles opportunités. Dans ce cinquième opus du podcast « Les Génies du Bien » Alexandra Roguet, chargée d’affaires, et Éminé Aygun, spécialiste du développement international d’ABC Portage offre un éclairage précieux sur une pratique en plein essor : le portage salarial international. Découvrez les rouages de ce dispositif adapté aux travailleurs indépendants.
Le portage salarial international permet aux consultants de travailler pour des clients étrangers tout en bénéficiant de la souplesse inhérente au portage. En effet, la société de portage salarial prend en charge toute la gestion de la facturation et de l’encaissement auprès du client, établit un contrat de travail et signe un contrat de prestation avec le client. C’est un moyen simple et sécurisé de travailler à l’étranger.
Cette formule offre le meilleur des deux mondes : l’ouverture sur l’international et la sécurité du cadre juridique français.
Néanmoins, dès lors que le consultant quitte la France, des contraintes apparaissent, liées à la fiscalité ou aux prestations sociales. Le salarié porté doit prendre tous ces éléments en compte afin de négocier son package de rémunération en conséquence.
En Europe, les choses sont relativement simples avec l’euro comme dénominateur commun. Cependant, lorsque d’autres devises entrent en jeu, la complexité s’accroît. Par exemple, ABC Portage prend en charge la négociation des contrats commerciaux et des conversions de devises, allégeant le consultant de ces préoccupations.
Le détachement permet au consultant de travailler à l’étranger pour une période définie, tout en continuant à bénéficier de la protection sociale française composée de la sécurité sociale, de la retraite et de l’assurance chômage.
Conçu pour de courtes durées, le contrat de détachement passe par la mise en place d’un avenant spécifique, dit de détachement. Il ne peut excéder 24 mois sauf détachement exceptionnel (dans une limite de 6 ans).
Cependant, pour ceux qui cherchent à approfondir leur expérience, le statut d’expatrié peut être obtenu en collaboration avec des partenaires locaux.
Le contrat de travail initial est alors suspendu et un contrat local conclu dans le pays d’accueil. Le consultant cotise alors au régime de protection sociale du pays d’accueil. Si les prestations de sécurité sociale du pays d’accueil sont inférieures à celles de la France, une adhésion à la caisse des Français de l’étranger est possible. Il n’est pas nécessairement passible d’impôts en France.
Éminé Aygun souligne l’importance de la visibilité internationale pour les consultants. Un profil bilingue sur les réseaux professionnels tel que LinkedIn augmente considérablement les chances d’être recruté par des cabinets de conseil internationaux. La maîtrise de l’anglais n’est pas toujours requise, mais un profil bilingue sera avantagé.
La société ABC Portage ne manque pas de ressources pour soutenir ses consultants. Des ateliers, des webinars, et des séances d’information sont organisés pour aider les consultants à se faire connaître et à trouver des missions, que ce soit en France ou à l’international.
Le consultant moderne, en s’alignant avec une société de portage salarial, peut ainsi élargir son horizon professionnel sans se préoccuper des aspects administratifs et légaux souvent complexes et coûteux. Cela représente un avantage compétitif non négligeable dans un environnement professionnel de plus en plus concurrentiel.
Retrouvez l’intégralité de l’échange entre Alexandra Roguet et Éminé Aygun sur Ausha et disponible également sur Spotify, Deezer…