Pour attirer les candidats, de plus en plus de recruteurs affichent les salaires proposés pour les postes à pourvoir. Cette tendance se confirme, et plus de la moitié des offres d’emploi indiquent désormais les rémunérations proposées. Toutefois, cette pratique est encore facultative aujourd’hui, mais elle deviendra obligatoire pour les entreprises dans les prochaines années.
Selon des professionnels du recrutement, « le salaire est le premier critère qui motive les candidats à postuler à une offre d’emploi ». En effet, un tiers des candidats potentiels refusent de postuler à des offres qui ne mentionnent pas cette information.
Cette pratique est particulièrement efficace pour les entreprises qui recherchent des profils rares et très sollicités. Elle permet aux candidats potentiels de se renseigner sur la rémunération dès la publication de l’offre, sans avoir à attendre l’entretien.
Cependant, comme cette pratique est encore facultative, la plupart des entreprises se contentent de mentionner une fourchette sur leurs offres ce qui ne permet pas aux candidats de connaître le salaire exact qu’ils pourraient percevoir.
Or, certains dirigeants d’entreprise estiment que « la négociation du salaire devrait se faire lors de l’entretien, en fonction des compétences et de l’expérience du candidat ».
Pour les candidats qui souhaitent rester autonomes et fixer eux-mêmes leur salaire, le portage salarial est une alternative intéressante. Le salarié porté fixe son TJM (tarif journalier moyen) et négocie ses rémunérations directement avec ses clients.
Les rémunérations dans le cadre du portage salarial sont négociées entre le consultant et l’entreprise cliente. Cependant, la facturation au client ainsi que l’encaissement relèvent de la responsabilité de l’entreprise de portage. Cette dernière assume le versement des cotisations sociales et le règlement des charges professionnelles. De plus, elle opère une retenue à titre de frais de gestion sur le chiffre d’affaires, redistribuant par la suite le solde sous forme de salaires mensuels.
Le consultant a toutefois la possibilité de définir un taux journalier moyen en fonction du salaire annuel recherché ou des tarifs du marché, en prenant en considération la taille de l’entreprise et la nature de la mission.