Les retraites complémentaires de plus de 13 millions de salariés du secteur privé, gérées par l’Agirc-Arrco, ont connu une revalorisation significative de +4,9 % depuis le 1er novembre 2023. Cette augmentation vise à aligner ces pensions sur le niveau de l’inflation. En tant que salarié du secteur privé, vous cotisez obligatoirement au régime de retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco, qui vient en complément de votre retraite de base de la Sécurité sociale.
Le compromis trouvé par les partenaires sociaux concerne un vaste ensemble de travailleurs du secteur privé. Pour concrétiser cette hausse, le régime de retraite complémentaire devrait engager jusqu’à environ cinq milliards d’euros par an.
L’Agirc-Arrco fonctionne selon un système de retraite par points, où vos cotisations se transforment en points de retraite.
Lorsque vous effectuez votre demande de pension, le nombre de points que vous avez accumulés tout au long de votre carrière est multiplié par la valeur de service du point. Jusqu’au 31 octobre 2023, cette valeur est de 1,3498 euro. Depuis le 1er novembre 2023, elle est passée à 1,4159 euro.
Pour vous donner un exemple concret, si vous perceviez une pension de 800 euros, cette revalorisation équivaudrait à une augmentation de 39,20 euros par mois.
Vous avez la possibilité de vérifier votre nombre de points retraite en consultant votre compte individuel sur le site internet de l’Agirc-Arrco, dans votre espace personnel.
La date de paiement des pensions dues au titre du mois de novembre a été fixée au jeudi 2 de ce mois, conformément au calendrier de paiements pour l’année 2023 publié sur le site du régime.
Concernant la revalorisation des pensions pour la période 2024-2026, elle sera indexée sur le taux d’inflation, réduite d’un facteur de soutenabilité de 0,40 point en fonction de l’évolution économique du pays au cours des prochaines années.
Il est important de noter que, sauf exception, la revalorisation des retraites de base intervient une fois par an, au 1er janvier.
Ces récentes évolutions ont été le sujet de débats houleux entre les partenaires sociaux chargés de la gestion du régime de retraite complémentaire.
Alors que le patronat souhaitait limiter la hausse à +4,6 %, d’autres discussions ont émergé autour du projet du gouvernement de prélever entre un et trois milliards d’euros par an sur les réserves de l’Agirc-Arrco d’ici 2030 pour soutenir la réforme du minimum contributif destinée à augmenter les petites pensions.
Finalement, l’exécutif a renoncé à cette mesure, reconnaissant son impact potentiel sur les revalorisations récemment accordées.
Cette revalorisation des pensions constitue une excellente nouvelle pour les retraités. Cependant, ils ont toujours la possibilité de poursuivre une activité professionnelle tout en continuant à percevoir leur retraite.
Pour ce faire, ils peuvent opter pour le portage salarial sous certaines conditions. En effet, il existe des restrictions et des règles spécifiques à respecter, notamment en ce qui concerne le plafond de revenus.
Quant à la rémunération, celle-ci est calculée sur la base du TJM pour le consultant sénior. En règle générale, les professionnels portés fixent leurs propres prix en fonction de leur expertise et de leur expérience. Ces tarifs peuvent varier selon la nature de la mission, de la complexité du travail et de l’état du marché.