La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a dévoilé son projet de réforme des congés parentaux. Celle-ci porte sur la mise en place d’un « congé familial » à partir de 2025, visant à redéfinir la manière, dont les familles appréhendent cette étape cruciale de la vie. Cette proposition va au-delà d’une simple extension du congé parental existant : elle offre une flexibilité inédite, assortie d’avantages financiers significatifs.
L’initiative novatrice d’Aurore Bergé prend forme avec l’introduction du « congé familial ». Conçu comme un complément au congé parental existant, ce nouveau dispositif se distingue par sa flexibilité exceptionnelle.
Chaque parent bénéficiera de ce congé, avec la possibilité de le prendre simultanément ou de manière échelonnée, à temps plein ou à temps partiel, ce qui tranche avec les conventions traditionnelles des congés parentaux.
Le volet financier n’est pas en reste, puisque ce nouveau congé promet une rémunération bien supérieure aux 429 euros mensuels du congé parental actuel. Aurore Bergé met en avant la complémentarité de celui-ci avec l’ancien, élargissant ainsi le choix des familles.
Pour un équilibre vie pro/vie perso, le portage salarial se présente comme un modèle professionnel innovant conciliant la liberté d’entreprendre et la sécurité du salariat.
Dans ce schéma, les travailleurs indépendants, comme les consultants, bénéficient du soutien administratif et juridique d’une société de portage tout en conservant leur autonomie dans la gestion de leurs missions. Ce cadre unique facilite l’intégration fluide du congé parental.
Au cœur de cette réforme, Aurore Bergé vise à créer des conditions matérielles et financières optimales. L’objectif principal est de permettre aux parents de s’investir pleinement dans les premiers mois de la vie de leur enfant sans être entravés par des contraintes économiques.
La ministre présente cette mesure comme une véritable révolution, offrant aux parents la liberté de choisir leur trajectoire familiale sans compromettre leur stabilité financière.
Cette initiative intervient dans un contexte où le congé parental existant, mis en place en 1977 et modifié en 2014, montre des signes d’inefficacité. Malgré les tentatives d’encourager la participation des pères, une étude de l’OFCE révèle une implication inférieure à 1 % en 2021.
La période de 2013 à 2020 a également enregistré une baisse significative, passant de 500 000 à 246 000 parents ayant recours au congé parental.
Cette proposition représente une bouffée d’air frais et ouvre la voie à une reconnaissance accrue du rôle essentiel des parents dans la société et au sein de la sphère professionnelle.