D’après la loi des finances 2020, la facturation électronique s’applique aux grandes entreprises en 2023. Cette pratique deviendra obligatoire pour les ETI dès l’année prochaine, et pour les PME à partir de 2025. Les micro entrepreneurs devront pour leur part se soumettre à cette obligation en 2026.
L’émission d’une facture électronique est soumise aux mêmes règles que la facturation traditionnelle. Toutes les mentions obligatoires devront ainsi y figurer :
Afin de garantir son authenticité, une signature électronique doit être apposée sur la facture dématérialisée, et ce document doit être enregistré au format PDF.
La mise en place de la facturation électronique sera plus facile à l’aide des outils technologiques. Ces solutions logicielles simplifient la gestion sécurisée des e-factures : création, envoi, réception et stockage, mais aussi suivi des factures et relance des paiements. Ces outils peuvent également être intégrés à d’autres solutions de gestion commerciale.
Ce nouveau mode de facturation présente de nombreux avantages :
D’autre part, la facturation électronique contribue à la lutte contre la fraude, car celle-ci facilite le contrôle des transactions.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que les entreprises devront se conformer aux nouvelles réglementations et recourir aux technologies innovantes. Ceci nécessite certes des investissements, mais les bénéfices obtenus sont significatifs.
Comme le consultant en portage salarial délègue la gestion administrative et comptable de son activité à sa société de portage, il appartient à cette dernière d’établir la facture et de trouver comment faire payer le client.
Le salarié porté peut ainsi se concentrer sur la prospection commerciale, la réalisation des missions et le développement de ses compétences. D’ailleurs, il bénéficie d’un accompagnement personnalisé offert par l’entreprise de portage : formations, ateliers, conseils, intégration à de puissants réseaux d’experts, etc.