La période post-Covid a profondément remodelé le paysage du recrutement, générant des attentes nouvelles chez les demandeurs d’emploi. Toutefois, malgré cette évolution, les entreprises semblent éprouver des difficultés à s’adapter et à présenter des offres d’emploi transparentes et exhaustives. Ce décalage entre les aspirations des candidats et la réalité des annonces peut aboutir à des désillusions.
Le paysage du recrutement a évolué de manière significative. Les candidats en quête de stabilité et d’épanouissement accordent désormais une importance primordiale à des aspects, tels que :
Parallèlement, la pénurie de talents dans divers secteurs modifie le rapport de force entre les employeurs et les chercheurs d’emploi, conférant à ces derniers une position de choix et la possibilité de sélectionner et d’évaluer les opportunités.
Cependant, malgré cette évolution, l’opacité persiste dans les annonces d’emploi. Selon une étude menée par OpinionWay pour Indeed, de nombreuses informations cruciales sont omises. Ainsi, la rémunération, pour 66 % des candidats, les avantages proposés par l’entreprise (56 %) ainsi que les horaires de travail (49 %) font souvent défaut. De plus, seulement 36 % des recruteurs incluent systématiquement la rémunération, tandis que 32 % mentionnent les horaires et 29 % les avantages.
L’outil de simulation du TJM (Taux Journalier Moyen) en portage salarial offre une projection précise des gains attendus pour les travailleurs indépendants. En intégrant les charges et frais de gestion, cette évaluation permet une planification financière réaliste et aide à une prise de décision éclairée.
Outre le manque d’informations, les descriptions de poste sont souvent embellies pour attirer les candidats. Seuls 39 % des recruteurs se considèrent comme transparents lors de la description des postes, et 13 % admettent ne pas toujours être honnêtes. Cette tendance contribue à des entretiens d’embauche qui se transforment parfois en dialogues de sourds.
Néanmoins, 94 % des recruteurs encouragent les candidats à aborder des sujets, tels que la rémunération, les avantages et les horaires. Paradoxalement, 26 % des recruteurs considèrent encore le sujet des salaires comme tabou, de même que le télétravail (39 %).
En dépit de ces obstacles, les chercheurs d’emploi sont désormais plus exigeants et sélectifs, conscients de leur pouvoir dans le contexte de la pénurie de talents.
Cette inversion du rapport de force contraint les recruteurs à s’adapter, en veillant à une plus grande transparence dès les premières interactions et en prenant en compte les expériences passées des candidats.