Encore peu connu du public, le métier de quant, un mot dérivé de la finance quantitative, est actuellement l’un des « jobs » les mieux rémunérés dans le secteur de la finance. En effet, un profil débutant (nouveau diplômé) peut gagner une centaine de milliers d’euros par an pour son premier poste. Et les offres abondent, puisque les banques d’investissements et les hedges funds s’arrachent les meilleurs talents. D’autres pourraient pour leur part trouver des postes disponibles au sein des autorités de régulation et des startups.
Travaillant de concert avec les traders, les quants se chargent d’élaborer des modèles mathématiques visant à minimiser les risques et à maximiser les rendements des investissements.
À cette fin, une maîtrise parfaite des mathématiques, une solide connaissance de l’actualité financière ainsi qu’une compréhension approfondie de la géopolitique s’avèrent indispensables.
Les formations destinées à préparer les futurs quants sont d’ailleurs très sélectives. Seuls les profils les plus brillants ont l’espoir d’y décrocher une place.
Après l’obtention de leur diplôme, ils ont souvent du mal à trouver un poste, malgré l’abondance d’offres d’emploi. En effet, ils devront se soumettre à un processus de recrutement rigoureux conçu pour évaluer leur degré de connaissances dans le domaine de la finance.
Une fois qu’ils ont acquis de l’expérience en entreprise, ces experts de la finance quantitative peuvent choisir également de travailler à leur compte notamment sous le statut de salarié porté.
Le portage salarial leur permet de bénéficier de tous les avantages sociaux du salariat, (contrat de travail, salaire mensuel, congés payés, allocations chômage, mutuelle, retraite, prévoyance, assurance responsabilité civile professionnelle…), tout en conservant leur autonomie.
Le consultant porté a la possibilité d’offrir ses compétences à différentes entreprises clientes et de fixer lui-même les tarifs de ses prestations.
De plus, la gestion des aspects administratifs liés à son activité n’est pas de son ressort, car il délègue cette responsabilité à la société de portage à laquelle il est affilié.
Cette entité se charge de convertir le chiffre d’affaires réalisé en salaires mensuels, après avoir décompté les charges sociales et les frais de gestion afférents.
À l’aide d’une simulation TJM en portage salarial, il est possible au professionnel porté d’estimer le montant de ses émoluments chaque mois.