Le nombre de Français qui choisissent d’exercer une activité indépendante ne cesse de croître au cours de ces dernières années. L’idée de travailler à son compte et à son propre rythme séduit en effet de plus en plus de travailleurs, mais il faut dire que le statut d’autoentrepreneur ou d’entrepreneur individuel implique un certain nombre de contraintes notamment administratives et fiscales. Raison pour laquelle le portage salarial commence à avoir la cote auprès des professionnels indépendants qui proposent des prestations intellectuelles.
Le portage salarial ouvre droit à la protection sociale du salariat étant donné que le salarié porté détient un contrat de travail. D’autre part, ce dernier n’a pas à se soucier des démarches administratives et comptables (établissement du contrat de prestations, facturation, encaissement, versement des cotisations sociales…), car celles-ci sont gérées par sa société de portage salarial.
En revanche, la prospection commerciale et les négociations des conditions de travail et des prix de ses prestations avec les clients lui incombent. Le chiffre d’affaires qu’il a réalisé est transformé par l’entreprise de portage salarial en salaires mensuels après déduction des frais de gestion et des charges sociales et obligatoires.
À noter toutefois que certains points méritent des éclaircissements avant de franchir le pas. Ceci permet d’éviter les pièges en portage salarial. Parmi ceux-ci se trouvent :