Le dernier baromètre de Manpower, réseau de cabinets de recrutement et d’intérim, a révélé que les entreprises, notamment celles qui évoluent dans les secteurs sous tension, continuent de faire face à des difficultés de recrutement.
En effet, les offres d’emploi dans les domaines du transport, de la logistique, de l’énergie, de l’automobile et des services publics attirent peu de candidatures, et les rares candidats qui postulent n’hésitent pas à exiger des rémunérations plus élevées ainsi que des conditions de travail plus avantageuses.
Dans ce contexte inflationniste, les candidats réclament des salaires plus attractifs, obligeant les recruteurs à dépasser le budget alloué à chaque poste à pourvoir. Mais ce n’est pas tout, ils demandent également davantage de flexibilité en ce qui concerne les conditions de travail, notamment la possibilité de télétravailler.
Malheureusement, ces exigences sont souvent difficiles à satisfaire et peuvent devenir des sources de tensions sociales et nuire à la cohésion interne au sein de l’entreprise. Les dirigeants d’entreprise n’ont parfois pas d’autres choix que de s’y plier afin d’attirer et garder les meilleurs talents.
Par ailleurs, d’autres préfèrent distribuer des primes défiscalisées, faute de pouvoir procéder à l’ajustement des salaires.
Malgré cette tension, les intentions d’embauche ne fléchissent pas pour le moment. Selon le baromètre, «4 entreprises sur 10 prévoient de recruter de nouveaux talents au cours de ce troisième trimestre, surtout celles qui évoluent dans les secteurs sous tension».
Pour certains postes de cadres, le recours au portage salarial peut être une solution intéressante. D’ailleurs, de nombreux experts de haut niveau choisissent actuellement de travailler sous ce statut afin de bénéficier des conditions de travail souples et pouvoir fixer librement les prix de leurs prestations. D’autre part, cette forme de travail leur permet d’accéder aux avantages sociaux du salariat classique.
Un consultant freelance qui réalise une mission en portage salarial définit lui-même les prix de ses prestations.
Pour cela, il doit tout d’abord fixer son TJM (taux journalier moyen) en prenant en compte divers paramètres, entre autres :