ADP, spécialiste de la gestion des salariés, vient de publier les résultats d’une étude baptisée People at Work 2023. Menée auprès de plus de 32 000 actifs répartis dans 17 pays, incluant la France, l’enquête met en évidence la persistance des inégalités salariales entre hommes et femmes. Les mères de famille sont particulièrement affectées.
Dans l’Hexagone, 54 % des sondés en moyenne jugent leur rémunération insuffisante, mais la différence est notable entre les femmes et les hommes, puisqu’ils sont respectivement 61 % et 49 % à faire un tel constat.
Ces chiffres corroborent les constatations de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (Inesss). Ce dernier affirme que « les écarts salariaux entre les femmes et les hommes subsistent » et souligne par ailleurs que « les femmes occupent des emplois différents, dans des secteurs différents des hommes, et leur accès aux postes les mieux rémunérés est restreint ».
Selon les données de l’Insee relayées par BFMTV, « le revenu salarial des femmes travaillant dans le secteur privé est de 24,4 % inférieur à celui de leurs homologues masculins hommes », ce qui représente 18630 euros et 24640 euros annuels par an.
En équivalent temps plein (EQTP), l’écart est réduit à 15,5 %, avec 2301 euros pour les femmes et 2722 euros en moyenne pour les hommes. Pourtant, d’après l’enquête d’ADP, « 41 % des salariés révèlent que leur employeur applique une politique d’égalité salariale entre les deux genres », une affirmation confirmée par 35 % des femmes et 46 % des hommes.
Les Françaises, en particulier celles qui ont des enfants, continuent à avoir une vision négative de leur rémunération. Plus largement, l’étude souligne un « sentiment d’injustice plus prononcé chez les parents », avec 65 % des mères et 52 % des pères qui déplorent la faiblesse de leur salaire. BFMTV relève également que « les mères sont défavorisées par rapport aux pères concernant le temps de travail et les rémunérations en EQTP et que le nombre d’enfants aggrave la différence ».
Les personnes qui possèdent une expertise avérée et une solide expérience dans leur domaine sont nombreuses à se lancer en indépendant afin de s’affranchir des limitations liées aux politiques des entreprises. Devenir salarié porté leur permet de fixer librement leurs honoraires en fonction de leur profil, de la demande pour leurs compétences, des caractéristiques de la mission, etc.
Par ailleurs, ces consultants en freelance sont totalement autonomes dans la gestion de leur temps et leur activité, et bénéficient de la même couverture sociale que les salariés « classiques ». Des simulateurs gratuits de salaire en portage salarial sont disponibles en ligne sur la base du chiffre d’affaires ciblé.
Il est également important de vérifier les prestations proposées par les sociétés de portage. Car en plus de prendre en charge toutes les obligations administratives, ces dernières assurent un accompagnement sous diverses formes à leurs collaborateurs portés : formation, aide à la réponse aux appels d’offres, organisation d’événements…