Un sondage mené auprès des salariés dans plusieurs pays a révélé qu’un grand nombre d’entre eux estiment être mal payés. En France, 54 % des répondants ont déclaré avoir le sentiment de ne pas être rémunérés à leur juste valeur. Si un peu plus d’un quart des Français se disent être satisfaits de leurs salaires, 9 % reconnaissent en revanche être trop payés.
Étant donné que les femmes gagnent en moyenne 15 % de moins que leurs homologues masculins en France, elles sont logiquement plus nombreuses à se sentir mal payées. En effet, 61 % des Françaises interrogées ont exprimé leur insatisfaction quant à leur salaire, contre près de 49 % pour les hommes.
En plus des femmes, les seniors sont également nombreux à estimer ne pas être rémunérés à leur juste valeur (60 %). En revanche, les jeunes de moins de 25 ans se préoccupent moins de cette question, car ils se concentrent davantage sur les perspectives d’avancement dans leur carrière.
À noter que cette enquête a été menée dans 17 pays, et la France arrive en troisième position dans le classement. Le Canada occupe la première place, suivi par le Royaume-Uni.
Un autre point soulevé par cette étude concerne les métiers de l’éducation et de la santé, qui sont parmi les moins bien rémunérés dans tous ces pays. Les professionnels de ces deux secteurs font partie des personnes les plus insatisfaites de leur salaire. Les autres salariés qui estiment être sous-payés travaillent principalement dans les secteurs de l’industrie, du commerce, du transport et de la logistique.
Pour les salariés qui souhaitent bénéficier de conditions de travail plus flexibles et fixer leurs propres rémunérations, le portage salarial se présente comme une alternative intéressante. Ce statut hybride leur permet de jouir des mêmes avantages sociaux que les salariés d’entreprise tout en étant complètement autonomes.
Le salarié porté fixe lui-même les prix de ses prestations en se basant sur le TJM (taux journalier moyen), la durée de la mission, et d’autres paramètres comme son profil (expertise et expériences dans le domaine), le secteur et la taille de l’entreprise.
À noter que ses rémunérations sont converties en salaires mensuels, dont le montant dépend du chiffre d’affaires réalisé.