La holding Hermione People & Brands (HPB), propriétaire de Go Sport et faisant partie de l’empire Ohayon, a annoncé son retrait de la présentation d’un plan de continuation devant le tribunal de commerce de Grenoble. Cette annonce est intervenue juste avant une audience prévue le 17 avril pour discuter de l’avenir du distributeur d’articles sportifs.
Alors que le groupe HPB avait la ferme intention de garder Go Sport dans son giron, la décision de la Cour d’appel de Grenoble de rejeter sa requête l’a obligé à revoir ses plans. À ce stade, il est donc fort probable que Go Sport change de propriétaire dans un avenir plus ou moins proche.
Le directeur de communication de HPB, Franck Geretzhuber, a déclaré dans un communiqué que
« cette décision a été prise avec regret, car une procédure adoptée par les administrateurs judiciaires a empêché la conclusion des négociations avec un partenaire intéressé ».
En l’absence de plan de continuation, le tribunal de commerce va procéder à l’examen d’une vingtaine de propositions pour la reprise des activités de Go Sport.
Rappelons que cette entreprise a été acquise pour un euro symbolique en 2021 par la holding Hermione People & Brands, puis placée en redressement judiciaire en janvier.
Parmi les vingt repreneurs potentiels, deux sortent du lot, à savoir :
Le groupe Ohayon, propriétaire de Go Sport, traverse actuellement une période tumultueuse. Tout d’abord, Camaïeu a dû être placé en liquidation judiciaire, tandis que la Financière immobilière bordelaise (FIB), la holding de tête du groupe, a été contrainte de déclarer une cessation de paiement.
À cela s’ajoutent les problèmes financiers rencontrés par Gap, une entreprise rachetée récemment par Go Sports et qui a fait l’objet d’un redressement judiciaire.
Enfin, pour couronner le tout, les 25 magasins Galeries Lafayette détenus par le groupe ont été placés en procédure de sauvegarde.
Les conséquences malheureuses de ces événements pourraient entraîner des pertes d’emplois significatives, touchant potentiellement des centaines, voire des milliers de travailleurs.
Bien que les salariés victimes de ces licenciements ne puissent pas empêcher la faillite de leurs entreprises, ils ont néanmoins la possibilité de procéder à une simulation chômage pour estimer les indemnités auxquelles ils auraient droit en cas de réalisation de ce scénario défavorable.