De nombreux athlètes de haut niveau jonglent entre leur travail et leur entraînement pour se qualifier aux Jeux olympiques de Paris 2024. Bien que tous ne décrocheront pas leur place, leurs employeurs doivent faire preuve de souplesse pour accommoder leurs horaires fragmentés.
Se qualifier pour les épreuves olympiques et paralympiques de Paris 2024 tout en assurant leurs tâches quotidiennes en entreprise : le défi est double pour les quelque 219 athlètes français concernés. Heureusement, la Convention d’Insertion Professionnelle (CIP), un dispositif créé par le ministère des Sports, leur permet d’aménager leurs horaires de travail afin de consacrer du temps à leur préparation physique, leur garantissant au passage un niveau de ressource décent.
La CPI permet à l’athlète de bénéficier d’un contrat à durée indéterminée et de travailler à temps partiel en fonction des dates de compétition. Un aménagement nécessaire soutenu par de nombreuses entreprises privées comme publiques. Renouvelés chaque année, ces accords permettent de justifier l’absence du salarié lors de compétitions, sous la responsabilité de sa fédération. En échange de cet accompagnement, les entreprises reçoivent une aide financière de l’Agence nationale du sport. Les sportifs de haut niveau restent dans le dispositif, même si leur discipline est retirée des Jeux olympiques.
Vous êtes un sportif de haut niveau et cherchez une solution flexible et sécurisée pour vous lancer en tant que consultant ? Optez pour le portage salarial à Paris ! Avec ce statut, vous gardez votre indépendance tout en bénéficiant de la protection sociale associée à un contrat de travail. Vous choisissez vos missions, fixez vos tarifs et organisez vos journées à votre guise. Vous pouvez ainsi vous libérer suffisamment de temps pour vos entraînements.
Les sportifs de haut niveau peuvent apporter des qualités précieuses pour les entreprises. Ces athlètes sont en effet des modèles de ténacité, de résistance et de persévérance, des attributs qui peuvent être transposés dans le milieu professionnel.
Malgré tout, les responsables RH ne font pas de distinction : il n’y a aucun traitement de faveur pour les salariés-athlètes qui sont recrutés sur les mêmes critères que les autres employés, tels que leurs compétences et leur niveau d’éducation. À noter toutefois qu’en cas d’échec sportif, l’Agence nationale du sport peut accompagner une éventuelle reconversion professionnelle, en partenariat avec l’Apec et Pôle Emploi.