Si le métier de mandataire immobilier est souvent assimilé à une activité très lucrative, les revenus restent cependant tributaires de la performance de chaque professionnel. D’autant plus qu’à la différence des agents immobiliers, les mandataires ne perçoivent pas de salaire fixe, mais sont rémunérés essentiellement sur commissions. Quid des gains de ces professionnels de l’immobilier ?
Le mandataire immobilier, qui exerce généralement en tant que freelance ou pour le compte d’une agence immobilière, est chargé :
Par définition, le terme freelance désigne une catégorie de professionnels travaillant de manière indépendante, proposant leurs services à différents clients, sans être liés à un employeur permanent.
Contrairement à l’agent immobilier, le mandataire n’est pas titulaire d’une carte de transaction déclarée à la Chambre du Commerce et de l’Industrie, mais seulement d’une habilitation d’activité qui doit être présentée au client au début de chaque mission.
En tant que professionnel indépendant, il exerce principalement sous le statut d’auto-entrepreneur, ce qui implique le paiement de charges sociales et fiscales s’élevant approximativement à 20 % de ses revenus bruts.
Les mandataires immobiliers sont rémunérés sur la base d’une commission qui représente en moyenne 4 % du montant de la transaction en France, soit environ 10 000 euros.
Un mandataire expérimenté peut conclure en moyenne six ventes par an, générant ainsi environ 60 000 euros de commissions.
Cependant, les commissions versées sont soumises à une retenue destinée à l’agence ou au réseau immobilier, représentant environ 25 % du montant total.
Après déduction des différentes charges, le revenu brut moyen d’un mandataire immobilier expérimenté s’élève à environ 32 000 euros par an, ce qui équivaut à un salaire net mensuel moyen de 2 500 euros.
Parce qu’ils doivent construire leur réseau professionnel et concrétiser leurs premières transactions, il est possible que les mandataires immobiliers en début de carrière ne perçoivent aucun revenu pendant les premiers mois d’exercice.
Malgré un taux d’abandon de 30 % au cours de la première année, les plus compétents peuvent espérer toucher des sommes considérables. En effet, environ un mandataire sur trois gagne plus de 5 000 euros nets par mois, et les plus performants peuvent multiplier les ventes pour toucher jusqu’à 30 000 euros mensuels.