Marié, pacsé ou simplement en union libre… le compte joint est souvent le moyen privilégié pour les couples de gérer leurs dépenses communes. Pour l’alimenter, les salaires et les revenus fonciers peuvent être joints à des fonds personnels tels qu’une donation. Cependant, en cas de séparation, il est légitime de s’interroger sur la propriété du solde créditeur.
Le sort du compte commun est un sujet brûlant lorsque survient un divorce. Faut-il le clôturer ? À qui revient l’argent sur ce compte ?
Sur le plan juridique, en l’absence de contrat de mariage, les biens acquis pendant le mariage, ainsi que les revenus perçus, appartiennent à la communauté, exception faite des biens propres, tels que les donations et les héritages.
En revanche, sous le régime de la séparation de biens, les époux établissent une frontière nette entre leurs patrimoines respectifs. Par conséquent, tout bien acquis avant le mariage ou durant l’union en leur nom propre leur appartient, sans contestation possible.
Alors que les attentes des Français par rapport à leur travail évoluent, le portage salarial gagne chaque jour du terrain. Cette forme d’emploi présente l’avantage unique de concilier l’autonomie du travail indépendant avec la sécurité du salariat. N’hésitez pas à effectuer une simulation TJM en ligne pour estimer vos revenus potentiels en tant que salarié porté !
Pour le cas des pacsés, les partenaires sont soumis à différentes règles selon la date de conclusion de leur union :
En ce qui concerne les concubins, la propriété des avoirs bancaires s’avère simplifiée : les fonds déposés sur un compte personnel sont la propriété exclusive de son titulaire, tandis que la moitié des sommes versées sur un compte joint est automatiquement attribuée à chaque partenaire.