Certains opposants à la réforme des retraites proposent d’augmenter de quelques euros les cotisations mensuelles au lieu de reculer l’âge de départ à la retraite pour combler le déficit du système de retraite.
Cette option est soutenue par des économistes qui ont toutefois précisé qu’une hausse mensuelle des cotisations pourrait à terme pénaliser les salariés, car celle-ci atteindra 28 euros en 2027 pour un salaire moyen de 2 518 euros nets.
Si certains économistes pensent qu’il s’agit de la solution la plus équitable pour combler le déficit du système, d’autres experts appréhendent un risque d’augmentation du chômage lié à une hausse du coût du travail.
D’autre part,
« la revalorisation des cotisations pèsera sur le pouvoir d’achat des travailleurs et aura des répercussions négatives sur leur niveau de vie, car il ne s’agira pas d’une dépense supplémentaire de quelques euros »,
indiquent ces derniers.
Toutefois, cette idée n’enchante pas du tout le gouvernement. Selon les explications de l’exécutif,
« si cette solution est adoptée, chaque actif devra payer 400 euros de plus de cotisations retraite en 2027 ».
Pour les économistes qui soutiennent la proposition, cette hausse représenterait 330 euros de pertes annuelles (soit 27 euros par mois) pour les travailleurs, car le salaire net moyen se chiffrerait à 2 702 euros d’ici 4 ans.
Pour les travailleurs indépendants, l’essentiel est de sécuriser la retraite via des solutions viables. Le portage salarial se présente comme une solution intéressante étant donné que ce statut hybride ouvre droit à l’ensemble des avantages sociaux du salariat classique.
Le salarié porté reçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels. Concrètement, son chiffre d’affaires est converti en salaires après déduction des charges sociales, des frais de fonctionnement et des frais de gestion. Il lui appartient ainsi de définir son TJM (taux journalier moyen) et de fixer les prix de ses prestations.
Le calcul du TJM en portage salarial doit prendre en compte le secteur d’activité du consultant, mais aussi son expérience. Il faut également considérer d’autres éléments, tels que la taille de l’entreprise du client, les tarifs appliqués par la concurrence et les charges.