Les propriétaires de « passoires thermiques » qui souhaitent céder leur bien doivent désormais se soumettre à une contrainte supplémentaire, à savoir la réalisation d’un audit énergétique. À noter que cette obligation ne concerne, dans un premier temps, que les logements classés « F » ou « G » au titre du DPE, avant d’être étendue progressivement aux biens étiquetés « E » et « D ».
Depuis le 1er avril dernier, les propriétaires de « passoires thermiques » (logements classés F ou G au titre du Diagnostic de performance énergétique) qui cherchent à vendre leurs biens doivent réaliser un audit au préalable. L’opération est loin d’être anodine puisqu’il devrait coûter aux alentours de 1 000 euros.
Une fois l’audit terminé, le rapport qui en découle doit, entre autres, détailler de manière précise les travaux à entreprendre afin de remettre les bâtiments aux normes.
Cette mesure, qui vise à encourager les travaux de rénovation énergétique, a été inscrite dans la loi climat résilience en été 2021. Cependant, son entrée en vigueur a été repoussée à plusieurs reprises en raison de sa complexité. Bien que ce dispositif offre une plus grande transparence sur les coûts, les professionnels restent prudents quant à sa mise en place.
L’audit peut être d’autant plus contraignant pour les propriétaires que les banques ne sont pas dans l’obligation de financer l’opération, celle-ci n’étant pas considérée comme un devis.
Il sera également difficile pour les vendeurs de trouver un diagnostiqueur agréé pour mener à bien ledit audit, sachant que jusqu’à maintenant, seulement 1 000 agents environ (sur 7 000) ont reçu une formation adéquate.
L’immobilier est un secteur particulièrement propice au portage salarial. Le métier de diagnostiqueur, par exemple, s’y prête parfaitement. Ce dernier peut proposer ses services aux particuliers en qualité de travailleur indépendant.
En ce qui concerne le salaire en portage salarial, le professionnel perçoit un revenu régulier calculé sur la base d’un taux journalier moyen (TJM).