Le 27 février dernier, le ministère du Travail a publié les données du chômage pour le mois de janvier. Ceux-ci montrent une stabilité du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans activité) (- 0,22 % par rapport à décembre 2022). Au total, les catégories A, B et C regroupent 5 388 millions de Français.
Le taux de chômage dans l’Hexagone n’a quasiment pas évolué en ce début d’année. En catégorie A, qui recense les travailleurs sans activité, le ministère comptabilise 3 024 millions de personnes. Ce sont donc 6 800 chômeurs en moins que le mois précédent, soit un recul de 0,22 %.
En tenant compte des Français en activité réduite inscrits dans les catégories B et C, la Dares (la direction des études et des statistiques du ministère du Travail) annonce « 5 388 millions de personnes sur le territoire métropolitain et ultramarin (hors Mayotte) ». Ce chiffre est en hausse de 0,25 %, correspondant à 13 200 actifs supplémentaires.
La proportion de demandeurs d’emploi de longue durée, c’est-à-dire qui recherchent un nouveau poste depuis un an ou plus sans succès, s’établit à 44,1 %.
Toutefois, la DARES évite de tirer des conclusions des évolutions mensuelles, jugées volatiles et donc peu pertinentes. Elle préfère ainsi analyser les changements sur une base au moins trimestrielle. Les résultats pour le quatrième trimestre 2022, communiqués en fin janvier, montraient un net repli du nombre de chômeurs de catégorie A. 114 400 noms en moins figuraient sur les listes par rapport au troisième trimestre, soit une baisse de 3,6 %. Sur la même période, le nombre total de demandeurs d’emploi, incluant les catégories B et C de Pôle emploi, n’avait connu qu’une diminution de 0,8 %.
Il faudra attendre le mois d’avril pour découvrir les données du premier trimestre 2023. En attendant, depuis le 1er février, de nouvelles règles d’indemnisation s’appliquent concernant le calcul de la durée de versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi. Une simulation des droits au chômage s’impose pour les demandeurs d’emploi, la conjoncture favorable sur le marché du travail les exposant à une réduction de 25 % de leur durée d’indemnisation.