Le versement du chèque énergie se fera à partir du 21 avril au lieu du 31 mars les années précédentes. Ce décalage de quelques semaines est dû à la charge de travail exceptionnelle des services de l’État, selon l’explication de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Les ménages qui bénéficient de cette aide pourront se servir du chèque, dont le montant est compris entre 48 euros et 277 euros, pour payer leurs factures d’électricité et de gaz ou de tout autre source d’énergie utilisée pour le chauffage du logement.
Les bénéficiaires, au nombre d’environ 5,8 millions, n’ont aucune démarche à effectuer pour recevoir cette aide. Le chèque énergie est toutefois attribué sous conditions de ressources (revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 10 800 euros pour une personne seule) et sera envoyé directement par voie de courrier aux ménages éligibles. Ceux-ci représentent environ 20 % des ménages français les plus modestes.
À noter que le chèque énergie sera valide jusqu’au 31 mars 2024 et peut être cumulé avec le chèque fioul, dédié aux ménages qui se chauffent au mazout. Mais pour bénéficier de cet autre chèque énergie, il faudrait faire une demande en ligne sur le site chequenergie.gouv.fr avant le 1er avril 2023.
Les travailleurs indépendants sont parmi ceux qui subissent de plein fouet l’inflation et la flambée des factures énergétiques. Ils peuvent sécuriser leurs activités en optant pour le portage salarial. Ce statut hybride permet en effet de bénéficier d’une protection sociale similaire à celle du salarié d’entreprise tout en restant autonome.
Le consultant qui exerce son activité sous le statut de salarié porté reçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels.
Et pour estimer le montant de ce salaire, il faut définir son TJM (taux journalier moyen). Pour cela, quelques éléments sont à prendre en compte :
la rémunération escomptée ;
La simulation de TJM en portage salarial peut lui faciliter la tâche.