L’Insee a publié le 14 février dernier les chiffres du chômage pour le dernier trimestre 2022. En se basant sur la définition du Bureau international du travail (BIT), la France compte 2,2 millions de demandeurs d’emploi, soit un recul de 0,1 point par rapport au troisième trimestre, correspondant à 45 000 personnes. À 7,2 % de la population active, le taux de chômage est à son niveau le plus bas depuis 2008, en excluant la baisse exceptionnelle due au premier confinement au printemps 2020.
Le dernier rapport de l’Insee montre qu’en France (incluant l’outremer sauf Mayotte), « le taux de chômage s’est établi à 7,2 % de la population active au quatrième trimestre 2022 ». L’Institut précise que « ce chiffre est en baisse de 0,1 point par rapport à la période juillet-septembre, de 0,3 point sur un an et de 1 point par rapport à son niveau de fin 2019, à la veille de la crise sanitaire ».
Mais surtout,
« ce taux de chômage est le plus faible jamais observé depuis le premier trimestre 2008 »
précise Yves Jauneau, son chef de la division Synthèse et conjoncture du marché du travail. La seule exception, mais qui peut être considéré comme non pertinente, a été observée au printemps 2020, parce que de nombreux Français avaient suspendu leur recherche d’emploi.
L’Exécutif s’est félicité de ces résultats et rappelé la « poursuite de son objectif de plein emploi d’ici à 2027 avec un taux de chômage de 5 % ». À 68,3 %, le taux d’emploi des 15-64 ans est à un pic depuis 1975. Pour 2023, l’institut avait annoncé dans sa note de conjoncture de décembre « la stabilité du taux de chômage autour de 7,3 % de la population active au cours du premier semestre en lien avec un ralentissement sur le front de l’emploi ». Toutefois, des surprises pourraient survenir en raison du climat économique incertain et du contexte géopolitique international.
De légères disparités sont observées entre les différentes tranches d’âge :