L’inflation galopante et les tensions sur le marché du travail ont contraint les entreprises à procéder à une hausse des salaires de leurs employés. Cette stratégie est plus que nécessaire pour attirer et fidéliser les meilleurs talents, notamment dans certains secteurs où les tensions sont récurrentes. Selon le constat des analystes économiques, la progression des salaires est plus soutenue depuis fin 2021 et un grand nombre d’employeurs relèvent leurs budgets d’augmentation pour cette année.
Le rapport d’une enquête menée auprès des entreprises a révélé que ces dernières prévoient de rehausser de plus de +4 % leurs budgets d’augmentation pour 2023 (+4,8 % pour les OETAM et +4 % pour les cadres). Les hausses successives appliquées depuis 2022 ont permis de se rapprocher du niveau de l’inflation (7 % pour les OETAM, et 6,5 % pour les cadres).
En plus de l’augmentation des salaires, les employeurs recourent à d’autres dispositifs pour motiver les salariés :
À ceci s’ajoutent la flexibilité des horaires de travail et le télétravail.
Il faut toutefois préciser que des disparités existent entre les secteurs d’activité. Ceux qui subissent des tensions accrues sur le marché de l’emploi comme l’hôtellerie, la restauration et la construction ont été obligés de miser sur une augmentation plus significative des salaires de base.
Les difficultés de recrutement dans certains secteurs profitent aux consultants freelances en quête de missions. Ces experts peuvent travailler en portage salarial afin de bénéficier des avantages sociaux du salariat tout en préservant leur autonomie.
Le consultant en portage salarial perçoit ses rémunérations sous forme de salaires mensuels. Selon l’ordonnance n° 2015-380 du 2 avril 2015, le salaire minimum brut correspond à 75 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale.
Le salaire brut mensuel du consultant porté ne peut pas ainsi être inférieur à 2 413,50 euros, lequel est majoré des congés payés, d’une prime de précarité et d’une prime d’activité. Les frais de gestion et les cotisations sociales sont ensuite de ce montant.
Par ailleurs, les frais de fonctionnement du salarié porté sont remboursables. Son salaire net correspond ainsi à environ 50 % du montant facturé au client.