Des postes de cadre au sein des entreprises restent vacants alors que la France compte de nombreux demandeurs d’emploi. Selon une étude réalisée par l’EM Normandie, cette situation s’explique par le fait que beaucoup de personnes ayant les compétences et expériences requises pour le poste préfèrent ne pas candidater par peur de l’échec. Concrètement, elles pensent qu’elles ont très peu de chances de réussir.
Cette étude a révélé que « ce sont les profils au parcours non linéaire qui sont les plus concernés par l’autocensure ». Ces derniers choisissent de ne pas soumettre leurs candidatures en pensant que d’autres candidats sont mieux qualifiés pour le poste.
Et d’après l’auteur de cette étude, cela est en partie vrai, car les recruteurs se basent le plus souvent sur le CV pour évaluer les compétences des candidats et faire une présélection. Et lors de l’entretien, ils s’intéressent plus aux parcours qu’aux compétences de la personne.
Les professionnels aux parcours non linéaires et qui veulent éviter les émotions négatives liées à l’échec se donnent ainsi moins de chances d’être recrutés par les entreprises bien qu’ils soient qualifiés pour le poste. Ce qui représente néanmoins plus de 50 % des candidats potentiels.
Ces derniers pourraient envisager de lancer une activité en indépendant, et devenir son propre patron.
Et pour bénéficier d’une meilleure protection sociale, il convient d’opter pour un statut hybride comme le portage salarial, qui associe les avantages du salariat et du freelancing.
Pour devenir salarié porté, le professionnel doit signer une convention de portage et un contrat de travail avec une société de portage salarial.
Mais avant cela, il doit trouver une mission auprès d’une entreprise cliente et négocier les modalités d’exécution et ses rémunérations avec cette dernière.
Grâce à ce statut, il bénéficie des mêmes privilèges sociaux que les employés traditionnels tout en étant dispensé des tâches administratives et comptables liées à la gestion de son activité.