De plus en plus de professionnels en quête d’autonomie se lancent dans la création d’une autoentreprise. Offrant un certain nombre d’avantages, dont la simplicité des démarches de création et de gestion au quotidien, le statut d’autoentrepreneur présente également quelques inconvénients : une protection sociale limitée, l’impossibilité de déduire les charges professionnelles du chiffre d’affaires et de récupérer la TVA, le plafonnement du chiffre d’affaires et les modalités de calcul de l’IR et des cotisations sociales (sur le CA, mais pas sur le bénéfice).
Comme l’autoentreprise ne permet de réaliser qu’un chiffre d’affaires limité, il est difficile pour le professionnel d’accélérer le développement de son activité, sous peine de perdre le statut de microentrepreneur.
Heureusement, il peut cumuler ce statut avec une autre activité salariée. Dans ce cas, le portage salarial pourrait très bien être une solution intéressante. En effet, le consultant qui choisit cette forme d’emploi signe un contrat de travail avec une société de portage salarial et devient salarié de celle-ci.
Pour un professionnel qui veut se lancer dans l’autoentrepreneuriat ou cumuler plusieurs activités, le portage salarial permet de tester sans risque la faisabilité de son projet.
Tout en restant indépendant, il bénéficie d’un accompagnement personnalisé pour démarrer et développer son activité, mais aussi des garanties de paiement en cas de non-règlement des factures par le client.
En outre, comme la partie administrative de son activité est gérée par la société de portage, il peut se consacrer entièrement à ses missions.
Autre point important : en devenant salarié porté, l’autoentrepreneur peut intégrer des réseaux professionnels et profiter d’une meilleure visibilité auprès des clients potentiels.