BNP Paribas, Société Générale et Crédit Mutuel-CIC ont récemment annoncé leur intention de mutualiser leurs distributeurs de billets à banque à partir du dernier trimestre 2023. Cette initiative vise à assurer la pérennité de cette offre, notamment dans les zones rurales.
Baptisé « Cash-Service », ce projet sera déployé jusqu’en 2025 et permettra aux clients des trois banques de retirer de l’argent dans les espaces publics ou dans l’une des agences les plus proches d’eux.
Selon les explications fournies par les trois banques dans leur communiqué commun, « la mutualisation de leurs distributeurs de billets permettra de pérenniser le libre-service bancaire ». En effet, retirer de l’argent liquide auprès des distributeurs automatiques est solidement ancré dans les habitudes des Français, et bien que ce service coûte cher, ces enseignes bancaires veulent les préserver.
Le projet de mutualisation concerne en particulier les zones urbaines où les distributeurs de ces banques se trouvent le plus souvent côte à côte. En revanche, aucune fermeture d’automates n’est envisagée dans les zones rurales.
La réduction de nombre de distributeurs permettra aux banques de maîtriser les coûts et de renforcer l’offre pour leurs clients respectifs via la multiplication des points de contact.
Ces derniers pourront, en plus de pouvoir retirer de l’argent (sans frais), vérifier le solde, imprimer un RIB, déposer de l’argent ou des chèques, effectuer du virement, etc. D’ailleurs, le projet inclut la modernisation des distributeurs.
Le déploiement de Cash services pourrait nécessiter l’intervention de consultants externes, étant donné que le projet est prévu durer jusqu’en 2025. Les missions pourront être de longue ou de courte durée, mais dans les deux cas, il est recommandé de veiller à la sécurisation de son activité. Pour cela, le portage salarial se présente comme une solution intéressante.
Le consultant en portage salarial fixe lui-même les prix de ses prestations, mais le chiffre d’affaires réalisé est transformé en salaires mensuels après déduction des frais de gestion et des charges sociales.
Pour fixer les prix de ses prestations, il doit au préalable définir son TJM en portage salarial (taux journalier moyen). Il peut se référer aux tarifs du marché (prix pratiqué par la concurrence), et se baser sur la rémunération brute annuelle souhaitée, la durée de la mission et la taille de l’entreprise cliente.